Faux billets : de quelle coupure faut-il le plus se méfier ?
Ils sont rares, très rares même, comparés au nombre de billets de banque en circulation. Et pourtant ils existent toujours : les faux billets ont été un peu plus nombreux à avoir été repérés en 2022, par rapport à 2021. Mais quelle est la coupure la plus utilisée par les faussaires de billets en euros ?

Les chances de tomber sur un faux billet sont très minces
Falsifier un billet en euro n’est pas chose aisée : la Banque Centrale Européenne (BCE) les a conçus et fait évoluer de sorte à rendre la vie la plus dure possible aux faussaires. Mais ces derniers ne se découragent pas : en 2022, selon les données publiées par la BCE le 30 janvier 2023, 376.000 faux billets en euros, toutes coupures confondues, ont été identifiés et retirés de la circulation.
Plus de 95% de ces saisies ont été effectuées dans les pays de la Zone euro. Mais si vous vous inquiétez d’en avoir dans le portefeuille, pas de panique : ils sont rares. Sur un million de billets contrôlés, seulement 13 sont identifiés comme faux. Un nombre en légère hausse : en 2021, 12 billets sur un million en circulation étaient falsifiés.
Deux coupures sont les plus prisées par les faussaires
Les faussaires ont par ailleurs des coupures préférées : les billets de 50 €. Selon les données de la BCE, ils représentent à eux seuls 40% des faux billets identifiés en 2022. Suivent, de loin, les billets de 20 € qui représentent 23,6% des saisies.
Les autres coupures sont donc encore plus rares : les 5, 10, 100, 200 et 500 € sont si peux falsifiés qu’ils ne représentent qu’un tiers (36,4%) des billets identifiés et retirés de la circulation en 2022. Les plus rares de tous ? Les 500 €. Non seulement la BCE n’en imprime plus (ils sont voués à disparaître) mais ils n’ont été que quelques milliers (1,7% des faux billets identifiés en 2022) à avoir été repérés.
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