L'inhumation et la crémation sont les deux modes de sépulture autorisés à l'heure d'aujourd'hui sur le territoire français. Le choix de l'un ou de l'autre dépend non seulement du ressenti de chacun, mais aussi — et regrettablement — de ses capacités financières. Vous n'êtes pas sûr de ce que vous souhaitez réellement ? Passons-les sans plus attendre en revue pour en connaître les disparités !

Inhumation, crémation : combien ça coûte ?

Comme évoqué à demi-mot en préambule, la première grande différence entre la mise en terre et l’incinération est le coût :Pour une mise en terre, les frais de départ sont de l’ordre de 2 500 €. Un tarif qui peut être sextuplé, en fonction notamment du type de cercueil, du prix de la concession et de la pierre tombale, et ainsi atteindre les 15 000 €.Quant à l’incinération, son coût fluctue entre 1 000 et 3 000 € selon le type d’urne et le crématorium ou cavurne choisi.Bon à savoir : d’autres alternatives à ces lieux de recueilPlacer ses cendres dans un crématorium ou un cavurne n’est pas une obligation. Il est aussi possible de les disperser dans la nature, dans un jardin du souvenir, ou de les placer dans le caveau familial.La crémation est donc globalement moins onéreuse que l’inhumation. Toutefois, il convient d’être particulièrement attentif sur un point : les frais de crématorium, qui peuvent être prohibitifs. Ceux-ci dépendent des régions et vont du simple à plus du double (300 à 800 €). Dans certains cas, se faire incinérer peut donc au final revenir plus cher !

La mise en terre et l'incinération d'un point de vue organisationnel

Le nombre de décisions à prendre pour l’organisation des funérailles est la seconde différence notable entre la crémation et l’inhumation.L’une et l’autre entraînent certes des décisions relativement identiques, portant notamment sur :Le type de cérémonie (civile ou religieuse, avec musique ou sans, etc.) ;Le type de cercueil/d’urne ;L’endroit où le cercueil sera inhumé, ou celui où les cendres seront placées.Mais les similitudes s’arrêtent là.Une inhumation implique de faire bien d’autres choix, comme celui de la pierre tombale ou des vêtements qui seront portés par le défunt. L’organisation de ce mode de sépulture est donc plus prenante, et aussi plus compliquée pour vos proches si vous ne leur avez pas fait part de vos exacts souhaits.Par ailleurs, nombreuses sont les familles qui se tournent par défaut vers l’inhumation parce qu’elles ne savent pas ce que le défunt avait choisi. La tâche est alors d’autant plus ardue pour elles. Et le plus souvent, elles préfèrent opter pour des funérailles classiques, et donc quelque peu impersonnelles. Chose que vous ne souhaitez peut-être pas !À noter : la crémation en constante évolution en FranceEntre 1975 et 2006, les obsèques donnant lieu à une crémation ont bondi, passant de 0,4 à 27 %. Le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie) estime que ce mode de sépulture représentera 50 % des obsèques d’ici 2030.Nous vous l’accordons, les funérailles ne sont pas forcément un sujet que l’on aborde avec facilité. Malgré tout, que vous souhaitiez être crématisé ou inhumé, il est important de le faire savoir à votre entourage en laissant ne serait-ce qu’une trace écrite stipulant vos dernières volontés, ou encore en souscrivant un contrat obsèques. Cela le délestera de choix cornéliens et évitera les éventuelles tensions familiales. Et pour votre part, vous serez certain que vos souhaits seront respectés.

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