Une petite révolution pour Instagram et Facebook

Par Cédric Bonnefoy | Mis à jour le 12/01/2023 à 15:22

Dès le mois de février, les différents annonceurs n’auront plus accès au genre des utilisateurs mineurs. Cette mesure concerne les réseaux Instagram et Facebook. 

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Dès le mois de février, les annonceurs n’auront plus accès au genre des mineurs sur Facebook et Instagram.

Le groupe Meta veut mettre fin aux dérives sur le genre

C’est une petite révolution dans le monde des annonceurs sur les réseaux sociaux. Le groupe Meta, maison mère de Facebook et Instagram, annonce la fin des publicités basées sur le genre des mineurs. En clair : dès le mois de février, les publicitaires n’auront plus accès au genre d’un utilisateur âgé de moins de 18 ans. Seul l’âge et la localisation seront accessibles sur les deux réseaux sociaux. Cette décision, le géant du numérique la prend pour éviter les dérives. Depuis plusieurs années, ces publicités sont accusées de nuire à la santé mentale des jeunes utilisateurs. 

Une décision s’inscrivant dans la lignée des mesures déjà prises par Meta pour protéger le jeune public. En effet, depuis l’été 2021, les annonceurs n’ont plus accès à l’historique web récent des recherches sur Internet des adolescents. Depuis, le groupe a dupliqué cette mesure directement auprès des publicitaires de ses propres plateformes. 

Les conséquences sont prises au sérieux

Face à l’émergence des réseaux sociaux mais surtout la multiplication des utilisateurs, les parents commencent à se montrer vigilants. Dès lors, les réseaux sociaux font tout pour apparaître comme sûr pour les adolescents afin de rassurer les parents. À l’automne 2021, un employé de Meta avait fait fuiter des documents internes prouvant que la direction a bien été alertée des risques concernant les mineurs. Mais le travail et le chemin seront encore longs pour Meta et ses concurrents. 

Aux États-Unis, les évolutions en la matière sont scrutées de près par les autorités. Et pour l’instant, elles sont insuffisantes. Par exemple, la direction des écoles publiques de Seattle vient de déposer une plainte contre les différents réseaux sociaux. Elle les accuse d’atteinte à la santé mentale des mineurs. 

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