Google va devoir payer une nouvelle amende de 250 millions d'euros

Par Cédric Bonnefoy | Mis à jour le 22/03/2024 à 11:50

Google est à nouveau contraint de passer à la caisse. L'Autorité de la concurrence vient d'infliger à l'entreprise américaine une amende de 250 millions d'euros. Cette fois, elle concerne les droits voisins.

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Google est épinglé pour ne pas avoir joué le jeu en ce qui concerne les droits voisins.

Google à nouveau sanctionné

En France, Google vient d'écoper d'une nouvelle amende : 250 millions d'euros. Pourquoi cette somme astronomique ? Cette sanction tourne autour de ce qu'on appelle les droits voisins. Il s'agit d'une sorte de droit d'auteur pour les éditeurs de presse, qui leur permet d'être rémunérés lorsque leurs contenus sont utilisés par des tiers, comme les moteurs de recherche. Google, avec son empire numérique, s'est trouvé en faute pour ne pas avoir joué le jeu selon les règles établies par la loi française sur les droits voisins.


Depuis 2019, une loi spéciale oblige les géants du net à négocier le prix de ces contenus avec les médias. L'idée, c'est de s'assurer que les créateurs de contenu reçoivent leur part du gâteau publicitaire que Google engrange grâce à eux. Or, Google, malgré son engagement à suivre ces règles, a été jugé défaillant. L'Autorité de la concurrence ne l'a pas raté, pointant du doigt un manquement à ses promesses de négociation transparente et équitable.
 

Un conflit qui dure

Ce n'est pas la première fois que Google se retrouve dans le collimateur de la justice française pour des histoires de droits voisins. Dès 2019, l'Autorité de la concurrence avait été alertée par des syndicats de presse et l'AFP sur des pratiques jugées peu éthiques de la part du géant américain. Google avait déjà été sanctionné en 2020 d'une amende de 500 millions d'euros pour des raisons similaires.


On aurait pu penser que cela servirait de leçon. Mais non, Google a encore été pris en faute, notamment avec son agent conversationnel Bard (désormais appelé Gemini), accusé d'avoir utilisé le contenu des éditeurs pour entraîner ses algorithmes. La sanction tombe donc à nouveau, et elle est salée. Google, cependant, semble vouloir éviter le bras de fer et a choisi la voie de la transaction, acceptant de ne pas contester les faits.

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