Amazon attaque en justice les groupes de vente de faux avis

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 21/07/2022 à 09:35

Les consommateurs font de plus en plus confiance aux avis des autres clients lorsqu’il s’agit d’acheter sur Internet, et les vendeurs l’ont bien compris. Certains, sans scrupules, achètent des faux avis positifs auprès de particuliers : un véritable business s’est même créé sur les réseaux sociaux. Un problème pour le e-commerce que l’un des leaders, Amazon, a décidé de porter devant la justice.

amazon faux avis consommation
Le géant Amazon va s'attaquer aux groupes Facebook de faux avis.

Les groupes Facebook pour les faux avis attaqués par Amazon

Dans un communiqué de presse publié le 19 juillet 2022, Amazon hausse le ton contre le business des faux avis. Le géant, qui annonce avoir identifié 10.000 groupes proposant aux particuliers d’écrire des faux avis contre rémunération sur le seul réseau social Facebook depuis 2020, dépose une plainte contre les administrateurs des groupes en question. Des 10.000 groupes identifiés, pas moins de 5.000 auraient déjà été supprimés par Meta, maison-mère de Facebook.

Pour mettre en évidence l’importance de la tendance des faux avis, Amazon dévoile que le plus actif de ces groupes, supprimé début 2022 par Facebook, comptait plus de 43.000 membres. Or, les faux avis trompent le consommateur en l’incitant à acheter des produits potentiellement décevants voire dangereux, ce qui mine la confiance de l’internaute dans le e-commerce.

Une plainte qui cible plusieurs pays dont la France

Amazon explique que l’achat-vente de faux avis se fait sur tous les réseaux sociaux : Facebook et Instagram, mais également Twitter ou encore TikTok. Le géant de Seattle dispose d’une équipe de près de 12.000 personnes dédiée à la défense des consommateurs en termes de produits, ainsi que de faux avis. Des signalements sont faits aux réseaux dès qu’un de ces abus est identifié.

Avec la plainte, Amazon veut surtout identifier les responsables de ces groupes. Ils seraient actifs aux États-Unis, en France, en Italie, en Allemagne ou encore au Japon. L’identification des responsables devrait limiter fortement le risque que les groupes se reforment dès leur suppression, rendant le combat contre les faux-avis particulièrement long.

A lire aussi : Amazon Prime Video : enfin une nouvelle interface de navigation

Article précédent Lidl : le robot cuiseur de retour avant Noël
Article suivant Restauration : McDonald’s s’implante désormais dans les campagnes
Réduisez vos factures grâce à nos conseils factures & services
Merci de vous être inscrit à notre newsletter !
En cliquant sur "Recevoir la newsletter", vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentalité
décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.