Alimentation : gare aux faux conseils pour la santé
La DGCCRF a mené une étude sur 300 produits alimentaires. Près de la moitié d’entre eux afficheraient de fausses allégations de santé, interdites par la loi qui plus est.
La chasse aux fausses allégations de santé
Diabète, AVC, cancer et même coronavirus. Les pathologies chroniques, et épidémiologiques représentent des arguments imparables pour les sociétés agro-alimentaires qui cherchent à vendre. Heureusement, la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes, veille. La DGCCRF a mené récemment une étude portant sur pas moins de 300 produits alimentaires. Et les résultats sont édifiants.
D’après cette étude, révélée par Europe 1, près d’un de ces produits sur deux, soit 44% de l’échantillon, afficheraient de fausses allégations de santé. Ces dernières sont par ailleurs interdites par la loi. Vous avez sans doute déjà vu marquer sur un produit ce genre de phrase : « augmente les défenses immunitaires » ou bien encore « prévient les maladies cardiovasculaires ». Ce sont des allégations de santé. Et c’est interdit !
Jouer sur la peur du coronavirus
En effet, à l’heure où les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux effets de l’alimentation sur la santé, ce genre de pratique peut tromper une personne mal avertie. Et les professionnels semblent bien en profiter au regard de la proportion de produits épinglés par la DGCCRF. Parmi eux, on retrouve principalement du thé, des tisanes, des céréales pour le petit-déjeuner ou encore du chocolat.
La dernière trouvaille des industriels en la matière, c’est le coronavirus. Avec la pandémie mondiale et la vague de crainte qu’elle a entrainée, certains professionnels n’hésitent pas à jouer sur cette peur, d’après la DGCCRF. Pour rappel, il n’est aucunement prouvé que favoriser tel ou tel produit dans son alimentation prémunit contre le coronavirus !
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