L’application Vinted attaquée en justice par l’UFC-Que Choisir
L’association de consommateurs a annoncé attaquer l’application Vinted en justice pour pratique commerciale trompeuse.
Une commission appliquée à chaque facturation en cause
Serait-ce la fin de l’âge d’or pour Vinted ? Depuis sa création, l’application de rachat ou de vente en ligne de vêtements de seconde main connaît un vif succès. Mais son fonctionnement ne semble pas plaire à l’UFC-Que Choisir. L’association de consommateurs a décidé d’attaquer Vinted en justice pour pratique commerciale trompeuse. Une véritable première pour cette appli.
L’UFC-Que Choisir reproche à Vinted d’appliquer une commission lors de chaque facturation. Jusqu’ici, rien de bien surprenant ni de bien illégal. Sauf que cette commission serait présentée par l’application de vente de vêtements comme soi-disant optionnelle. Une commission dont on ne découvre d’ailleurs le montant qu’au moment de payer, intitulée « protection acheteurs ».
Des montants colossaux pour l'UFC-Que Choisir
L’association ajoute qu’aucune fonctionnalité de l’application ne permet soit de refuser la commission, ou bien encore de la désactiver, voire de la supprimer. D’où le fait qu’il pourrait s’agir d’une pratique commerciale douteuse. Ce qui justifie, selon l’UFC-Que Choisir, cette action de groupe en justice. Une action qui permet comme son nom l’indique de regrouper plusieurs victimes d’un même préjudice.
Ces victimes sont généralement appuyées par une association agréée, ce qui est le cas pour l’UFC-Que Choisir, ou bien par un syndicat désireux et légitime de porter des intérêts particuliers. D’autant plus que dans ce cas, précise l’association de consommateurs, les montants facturés par Vinted, une entreprise basée à Vilnius, en Lituanie, seraient colossaux en raison des millions de clients que compte l’appli.
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