Le paracétamol et l’ibuprofène en libre service, c’est fini

Des médicaments bien connus des Français

Avouez-le : vous en avez dans votre armoire à pharmacie au moins une boîte… et même sur vous à tout moment. Le paracétamol, connu sous les noms Doliprane ou Dafalgan, et l’ibuprofène, présent dans l’Advil ou le Nurofen, pour n’en citer que quatre au hasard, sont des antidouleurs (antalgiques) qu’on prend dès que l’on a le moindre souci, souvent avant même d’aller chez le médecin. Mal de dos, mal au crâne, un peu de fièvre et hop !

Ce que les Français ne semblent toutefois pas savoir, c’est que ces médicaments, bien qu’en libre service en pharmacie, présentent un danger pour la santé en cas de mésusage ou surdosage. Le paracétamol, pourtant un des rares médicaments qu’on peut administrer aux femmes enceintes et aux nourrissons, peut provoquer des lésions irréversibles au foie et même la mort…

Toujours sans ordonnance mais en demandant au pharmacien

Afin de réduire le risque de mauvaise utilisation, l’Agence nationale du médicament a annoncé, mardi 17 décembre 2019, que les antalgiques ne seront plus en libre service à partir du 15 janvier 2020. Cela ne signifie pas qu’il faudra une ordonnance pour s’en procurer, même si sans ordonnance ils ne sont pas remboursés ; il faudra les demander aux pharmaciens, ce qui est déjà le cas dans de nombreuses officines en France.

L’intérêt, pour la santé, est que le pharmacien puisse vous rappeler les doses maximales journalières ou encore le temps d’espacement des prises. Pour le paracétamol, par exemple, il ne faut pas dépasser quatre grammes par jour et un gramme par prise, espacées d’au moins quatre heures, six heures étant le mieux.

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