Confinement : vers des restrictions plus dures et l'interdiction du jogging ?

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 23/03/2020 à 09:24

La France entre dans sa deuxième semaine de confinement, mais un confinement partiel où il est encore possible de sortir, y compris pour des raisons qui font débat comme le jogging ou simplement s’aérer. Des médecins ont saisi le Conseil d’État pour demander le « confinement total » afin d’endiguer l’épidémie.

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Le confinement pourrait être durci par le gouvernement.

Le « confinement total » n’aura pas lieu

La saisine du Conseil d’État a été réalisée par le syndicat des Jeunes Médecins, l’InterSyndicale nationale des Internes et l’ordre des médecins. Ces derniers demandaient à ce que le confinement soit durci, pour atteindre un « confinement total », ce qui permettrait de réduire le risque de contaminations entre les Français qui sortent encore beaucoup dans la rue, les beaux jours n’aidant pas.

Cette option n’a pas été retenue par le Conseil d’État qui juge qu' « un confinement total tel que celui demandé par les requérants pourrait avoir des implications graves pour la santé de la population ». Pour l’instant, donc, les Français ne devraient avoir à subir qu’un confinement partiel. Mais le Conseil d’État a malgré tout suivi les plaignants en partie, notamment concernant les autorisations de sortie.
 

Préciser les règles du confinement

Le Conseil d’État, dans sa décision rendue le 22 mars 2020, estime néanmoins que la saisine était justifiée concernant les règles permettant les sorties des Français selon l’arrêté du 16 mars 2020 mettant en place le confinement.

Les magistrats demandent au gouvernement de préciser les règles, en particulier de spécifier les raisons médicales autorisant une sortie de l’habitation pour se faire soigner ou encore la question du sport individuel, notamment le jogging, encore autorisé. Pour le Conseil d’État, ces raisons sont « trop laxistes » au vu de la situation sanitaire.

Enfin, et alors que le débat fait rage, le Conseil d’État demande une réévaluation « des risques pour la santé publique du maintien des marchés ouverts » où la proximité des personnes est loin de correspondre aux règles de sécurité sanitaire à respecter.

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