La « complémentaire santé solidaire » va remplacer la CMU

Par Stéphanie Haerts | Mis à jour le 28/10/2019 à 23:41

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lance la « complémentaire santé solidaire ». Destinée aux plus démunis, ce dispositif remplacera à partir du 1er novembre la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et la complémentaire santé (ACS).

La « complémentaire santé solidaire » va remplacer la CMU
La « complémentaire santé solidaire » va remplacer la CMU

Un dispositif pour les plus démunis

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté mardi 15 octobre la nouvelle « complémentaire santé solidaire » (CSS) qui va se substituer, à partir du 1er novembre, à deux aides peu utilisées que sont la couverture maladie universelle complémentaire et la complémentaire santé (ACS). Le nouveau dispositif sera toujours gratuit et à destination des plus démunis. Il coûtera un euro par jour maximum pour les personnes âgées.La CMU-C avait été mise en place en 1999 pour les personnes sous le seuil de pauvreté et l’aide financière pour la complémentaire santé (ACS) a été créée en 2005. Ces deux aides ont permis à près de 7,3 millions de personnes de bénéficier de soins en 2018. Toutefois, les personnes défavorisées n’ont pas toutes recours à ces aides. Selon la Drees, entre 34% et 45% des plus démunis n’utiliseraient pas la CMU-C et entre 41% et 59% pour l’ACS.

Simplifier la complémentaire santé

La ministre des Solidarités et de la Santé souhaite encourager les plus démunis à se soigner. Le gouvernement veut combattre le non recours aux soins pour les populations précaires, à cause de ressources insuffisantes mais aussi la complexité du système. La population à très faibles revenus doit également pouvoir recevoir des soins. Agnès Buzyn a indiqué : « ce sont potentiellement plus de 10 millions de personnes qui y sont éligibles et pourront bénéficier de la complémentaire santé solidaire ».En effet, refuser des soins peut compromettre la santé de tous lorsqu’il s’agit de maladies infectieuses. De plus, les pathologies soignées en retard peuvent nécessiter des soins plus longs et plus coûteux. Une grande campagne d’information sera mise en place sur les réseaux sociaux, le web et à la radio pour informer les Français de cette aide. À lire aussi Garder la santé sans se ruiner

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