E-cigarette et tabac chauffé : bientôt la fin des arômes ?

Par Perrine de Robien | Mis à jour le 15/07/2022 à 11:12

Fin juin 2022, la Commission européenne a proposé d'interdire la vente de tabac à chauffer aromatisé. Une proposition qui vise à lutter contre le tabagisme chez les jeunes.

tabagisme e-cigarette
Pour lutter contre le tabagisme chez les jeunes, la Commission européenne a proposé d'interdire la vente de tabac à chauffer aromatisé.

Réduire la consommation de tabac

Face à l’engouement des jeunes pour le tabac à chauffer aromatisé, la Commission européenne a proposé, mercredi 29 juin 2022, d'interdire dans les 27 pays de l'Union européenne leur vente. Une proposition que la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a justifié ainsi : Il « est essentiel de prendre des mesures plus énergiques pour réduire la consommation de tabac, […] et de suivre le rythme des évolutions pour faire face au flux incessant de nouveaux produits qui arrivent sur le marché – ce qui est particulièrement important pour protéger les jeunes ».

Cette proposition concerne la e-cigarette à tabac chauffé. À ne pas confondre avec les cigarettes électroniques et les e-liquides dont l’interdiction de la vente d’arômes « est une décision à prendre par les États membres, ce n’est pas couvert par notre proposition d’aujourd’hui » selon Stefan De Keersmaecker, un porte-parole de l’exécutif européen.

Ni mieux ni pire que la cigarette ?

Prenant l’aspect d’un boîtier électronique, d’une mini-cigarettes ou d’une recharge de tabac, la e-cigarette à tabac chauffé n’est pas, contrairement à une idée reçue, moins mauvaise pour la santé que la cigarette classique. Selon Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et spécialiste en tabacologie, « ce produit n’est pas pire qu’une cigarette, ni mieux. Il produit moins d’émissions cancérogènes et il y a moins de nicotines, mais comme le fumeur a besoin de sa dose, il en consomme plus » rapporte Le Parisien.

La proposition doit être examinée par le Conseil de l’Union Européenne et le Parlement européen. « Pour s’y opposer, les États devront réunir une majorité qualifiée (55% des pays de l’UE représentant au moins 65% de la population totale de l’UE) » lit-on dans les colonnes du journal.

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