Crédit immobilier : une épargne de précaution exigée en plus de l’apport ?
Les conditions d’octroi de crédit immobilier se sont considérablement durcies. Désormais, outre l’apport personnel correspondant aux frais de notaire et frais divers, certaines banques réclament à leurs clients une épargne de précaution.

Crédit immobilier : les banques de plus en plus exigentes
Un apport correspondant aux frais de notaire et autres frais divers, soit 10% du montant du bien immobilier. Et une épargne de précaution représentant l’équivalent d’un an de mensualités pour un crédit immobilier. Voici ce que réclament certaines banques à leurs clients désireux de souscrire un crédit en vue d’un investissement immobilier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les conditions d’octroi des crédits immobiliers se sont durcies.
Il faut se rendre à l’évidence. Les exigences des banques sont de plus en plus fortes en la matière. Ne serait-ce qu’au niveau de l’apport, qui a augmenté de près de 10.000 € en un an pour les primo-accédants. En principe, l’apport minimum correspond à 10% du prix du bien immobilier. Mais certaines banques n’hésitent pas à réclamer davantage à leurs clients.
Une épargne de précaution réclamée en plus de l'apport
Le montant de cet apport moyen dépend beaucoup de la localisation. Dans le Nord et l’Est de la France, il varie entre 36 et 38.000 €. Dans la région Île-de-France, où le prix des biens est beaucoup plus élevé, l’apport moyen réclamé par les banques représente aujourd’hui plus de 86.000 €, soit près de 20% du montant des opérations !
Du côté de l’épargne de précaution, c’est une nouveauté. Mais une nouveauté qui témoigne de la frilosité des organismes bancaires et de crédit. Cette épargne de précaution restera toujours disponible une fois le crédit souscrit, afin de faire face aux aléas de la vie. Pour les banques qui la réclament, elle doit être équivalente en moyenne à un an de mensualités du crédit immobilier.
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