Votre contrat d’assurance-vie est-il toujours aussi rentable ?

Par Jean-Baptiste Le Roux | Mis à jour le 20/11/2019 à 15:31

La baisse des taux d’intérêt a un avantage financier certain lorsque l’on veut acheter un logement. Le phénomène est plus problématique concernant les contrats d’assurance-vie.

Assureur avec un couple
Les assureurs souhaiteraient introduire plus de risques dans leurs contrats.

Des obligations qui ne rapportent plus

Le placement préféré va-t-il le rester encore longtemps ? La question est ouverte. Le secteur est menacé très directement par la baisse des taux d’intérêt qui profite pleinement au secteur de l’immobilier. Ce qui fait le bonheur des uns fait le malheur des autres. Dans ce cas précis, le dicton s’avère plus que véridique. Et cela, à cause d’un mécanisme très simple.

En effet, l’argent que les particuliers-épargnants placent sur leurs contrats d’assurance-vie est pour une très grande majorité de la somme, placé en obligations d’État. Or, avec des taux d’intérêt très bas, ces obligations ne rapportent plus rien aux assureurs, qui se trouvent aujourd’hui dans une situation financière délicate. Les assureurs doivent donc rémunérer leurs clients avec un matelas financier qui s’amoindrit de jour en jour.

Vers davantage de risques dans les contrats d'assurance-vie

À ce stade-là, on se dit que seuls les assureurs sont en danger. Mais ce risque pourrait toucher par la suite les clients. En effet, si une société d’assurance-vie fait faillite, elle entraîne tous ses clients avec elle. Et il sera compliqué de recouvrer son placement auprès d’une entreprise qui n’a plus aucun moyen financier à sa disposition. Un danger qui pourrait peut-être pousser les Français à placer leur argent ailleurs.

Pour contrer cela, les assureurs souhaitent introduire davantage de risques dans leurs contrats. Pour faire simple, les contrats d’assurance-vie, qui sont séparés en obligations, et en actions, comporteront une part plus importante de placements en Bourse. Reste à savoir si les épargnants accepteront de courir ce risque. Une chose est sûre, l’assurance-vie a du plomb dans l’aile.

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