Assurance-vie : 10 conseils pour réussir son placement

Par Mustapha Azzouz | Mis à jour le 30/10/2020 à 21:16
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L'assurance-vie est un placement très avantageux pour faire fructifier son patrimoine ou préparer sa succession. Toutefois, quelques astuces sont à connaître afin de se donner toutes les chances de rentabiliser son investissement. Suivez nos conseils ! 

Comparer les différents contrats via des outils en ligne

Comparez avant de vous décider ! Aujourd’hui il existe des sites dédiés, tels que Panorabanques qui vous permettent de trouver en quelques clics les meilleurs rendements offerts, de comparer les frais et d’obtenir un classement personnalisé selon votre profil d’investisseur. Grâce à ces outils vous pourrez, de plus, visualiser les différents services offerts, tels que la gestion sur internet ou encore le nombre d’unités de compte disponibles. Soyez éclairé pour être certain de faire le bon choix !

Le choix des différents modes de gestion

Deux choix s’offrent à vous : la gestion libre ou la gestion sous mandat. Dans le premier cas, vous sélectionnerez librement les supports sur lesquels vous investirez et les piloterez au quotidien. Dans le second cas, vous confierez la gestion de ce portefeuille à votre assureur, conseillé par des experts en investissement. Vous hésitez entre ces deux formules ? Sachez que vous pouvez faire appel à un courtier en assurance-vie, qui vous guidera sur les meilleurs produits et modes de gestion.

Ouvrir des contrats très tôt

La fiscalité avantageuse de l’assurance-vie est réservée aux contrats de plus de 8 ans. C’est pourquoi il est préférable de ne pas attendre trop longtemps avant de se lancer. Par exemple, n’hésitez pas à ouvrir un ou plusieurs contrats en les alimentant de petites sommes, dans un premier temps. Le cas échéant, vous pourrez placer des sommes plus importantes, par la suite. Dans ce cas, seule la date d’ouverture du contrat est prise en compte et vous n’aurez pas besoin d’attendre très longtemps pour profiter des exonérations.

Vérifier tous les frais

En règle générale, les épargnants regardent en premier lieu les frais d’entrée des contrats d’assurance-vie. Car ces frais sont à payer de suite, diminuent d’autant le montant investi et retardent le moment où l’argent va fructifier. Mais les frais d’entrée ne sont pas les plus impactants.En revanche, les frais de dossier peuvent être lourds, en particulier sur le long terme, car ils sont prélevés chaque année sur un capital qui augmente ! Idéalement, ils ne doivent pas dépasser 0,7%. De même, les frais d’arbitrages peuvent eux aussi peser lourd dans la balance. Sachez que désormais, de nombreux assureurs ne facturent plus ces frais d’arbitrage et offrent ainsi à leurs clients une rentabilité optimisée.

Diversifier les risques

Actuellement, les fonds euros offrent des rendements à la baisse. Cherchant sans cesse les meilleures performances, les investisseurs choisissent désormais de diversifier leur épargne et notamment d’investir sur des supports en unité de compte. Or, ces supports sont en prise directe avec les marchés financiers et sans garantie, contrairement aux fonds euros.Pour limiter les risques, il est préférable de choisir de s’appuyer sur une dizaine de supports environ. Ces supports devront représenter les principaux marchés mondiaux et être ouverts à la multi-gestion. Pour optimiser la rentabilité de l’opération, sélectionnez, aux côtés de votre assureur, des supports de différentes maisons pour ne retenir que les plus performants.

Diversifier son contrat

En allant au-delà des fonds euro, vous dynamiserez votre assurance-vie. Les unités de compte donnent accès à une vaste palette de sociétés de gestion et de classes d’actifs au profil de risque et de rendement variés. Il peut notamment s’agir :- d’actions (haut rendement ou non notées...) ;- de fonds monétaires ;- de fonds immobiliers ;- ou encore, de fonds flexibles.Ces fonds peuvent être pilotés par les assurés les plus initiés ou par l’assureur. Différents outils de pilotage sont généralement proposés selon le profil de l’investisseur (prudent, équilibré ou dynamique). Vous pouvez également opter pour des mandats de gestion.

Désigner plusieurs bénéficiaires

Souvent, les souscripteurs d’une assurance-vie ne désignent qu’un seul bénéficiaire. Mais attention, si cette personne décède avant l’assuré, alors plus personne ne sera désigné bénéficiaire. Dès lors, le capital versé au moment du décès de l’assuré entrera dans la succession classique et ne profitera pas des avantages fiscaux de l’assurance-vie. Il faut donc toujours prévoir plusieurs rangs de bénéficiaires pour parer à cette éventualité. Aux côtés du nom du bénéficiaire, inscrivez « à défaut, mes enfants nés ou à naître, mes héritiers », etc.

Ne pas revendre lorsque les marchés décrochent

Il est souvent tentant de revendre lorsque les marchés plongent. Or, c’est en général une erreur. Il vaut mieux attendre et continuer à invertir, quitte à limiter les montants versés sur le placement, le temps que le marché reparte à la hausse. A contrario, il est préférable de vendre après une hausse. Ainsi, vous pourrez mettre les gains réalisés, à l’abri.

Ne pas désigner nommément le conjoint bénéficiaire

En cas de divorce, l’assureur ne saura pas s’il faut verser l’argent au bénéficiaire que vous avez nommé au moment de la signature du contrat ou à votre conjoint au moment du décès. Dans ce cas, c’est alors la justice qui tranchera et vos volontés risquent de ne pas être exaucées. Il est donc préférable de mentionner « mon conjoint, non divorcé ni séparé de corps » sauf si vous souhaitez volontairement avantager un ex-conjoint.

Investir dans un contrat après 70 ans

Il est préférable d’investir dans un nouveau contrat d’assurance-vie après 70 ans que d’alimenter un ancien contrat après cet âge. En effet, si vous alimentez un ancien contrat après 70 ans et que vous avez besoin d’effectuer un rachat, ce dernier sera prélevé proportionnellement dans deux compartiments fiscaux, c’est-à-dire, un compartiment fiscal avant 70 ans, avantageux et un compartiment fiscal après 70 ans, moins avantageux mais présentant certains intérêts. De plus, en souscrivant deux contrats, lors du décès de l’assuré, l’assiette des droits de succession sera plus faible que s’il n’avait souscrit qu’un seul contrat.

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