Emploi : les métiers qui recrutent le plus en 2023
Vous cherchez un emploi ? Découvrez les métiers qui recrutent le plus aujourd'hui, selon une étude de Pôle emploi publiée en avril 2023.
Les métiers qui recrutent le plus en 2023
Selon une nouvelle étude de Pôle emploi, parmi les secteurs les plus dynamiques en termes d'intentions d'embauche en 2023, on retrouve les services, qui concentrent 62% des projets de recrutement. Le commerce et la réparation automobile (+10,0%) et l'hébergement-restauration (+8,3%) connaissent une forte croissance, tandis que l'administration publique et l'enseignement (-5,8%) et le commerce de détail (-5,3%) voient leurs projets de recrutement diminuer.
Selon Pôle emploi, les 10 métiers les plus recherchés en 2023 par les employeurs sont : les serveurs de cafés, de restaurants ; les viticulteurs, arboriculteurs salariés, cueilleurs ; les aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine ; les agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) ; les agriculteurs salariés, ouvriers agricoles ; les aides à domicile et aides ménagères ; les aides-soignants ; les professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs) ; les ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires ; les cuisiniers.
Recruteur cherche employé désespérément
Les petites et moyennes entreprises (TPE et PME) représentent la majorité des intentions d'embauche. En effet, 7 projets de recrutement sur 10 concernent les établissements de moins de 50 salariés. Les entreprises de 0 à 9 salariés sont à l'origine de 49% des projets, tandis que celles de 10 à 49 salariés en représentent 22%. Les entreprises de 50 à 199 salariés et celles de 200 salariés et plus contribuent respectivement à 16% et 13% des intentions d'embauche.
Selon Pôle emploi, en 2023, les difficultés de recrutement atteignent un niveau record avec 61% des recrutements jugés difficiles, contre 57,9% en 2022. Ces difficultés concernent toutes les tailles d'établissements. Les motifs des difficultés selon les recruteurs incluent notamment un nombre insuffisant de candidats (85%), un profil inadéquat des candidats (79%) et des conditions de travail difficiles.
À lire aussi Comment toucher le chômage après une démission ?