Des trains à hydrogène sur les lignes françaises en 2023
L’annonce a été faite par la SNCF en grande pompe, qui s’offre ainsi un début de changement sur ses rails : la commande, de la part de quatre régions françaises, de rames à hydrogène. Des rames TER, très précisément, qui vont remplacer certaines rames roulant encore au diesel. Or, l’avantage de l’hydrogène est qu’il n’est pas polluant.
Des rames TER à hydrogène en France
Si l’Union européenne, et notamment le gouvernement français, veut faire de l’hydrogène une des sources d’énergie du futur, c’est que cette technologie n’est pas polluante. Le principe est connu de longue date : l’énergie électrique produite par les piles à hydrogène, qui utilisent de l’oxygène, rejette de l’eau… et donc pas de pollution aux particules fines ou de gaz à effet de serre.
C’est exactement ce processus qu’Alstom développe depuis plusieurs années : après des tests concluants depuis 2018, c’est désormais le stade de la production en masse que le fleuron français a atteint. Les rames présentent en effet une pile à hydrogène sur le toit afin d’utiliser l’oxygène présent dans l’air pour produire de l’électricité… et faire rouler le train.
Le début de la fin du diesel ?
Les régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est ont donc commandé, avec la SNCF, 12 trains de ce type qui remplaceront les rames diesel encore en fonction sur certaines lignes. Les TER passent en effet en mode diesel lorsqu’il n’y a pas de caténaires, donc de ligne électrique, pour les alimenter, ce qui est le cas sur certaines lignes rurales. Or, comme tout le monde le sait, le diesel est extrêmement polluant.
Avec ces nouveaux trains, qui se composeront de quatre rames et 220 places, lorsque les caténaires ne seront pas disponibles, la propulsion basculera sur l’hydrogène et sera donc non-polluante. Sans soucis d’autonomie, puisque chaque pile permettra au train de rouler 660 kilomètres.
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