Les courses en VTC vont coûter plus cher

Prendre en compte le « temps d’approche »

Le « temps d’approche », c’est-à-dire le temps nécessaire pour aller récupérer un client, devrait bientôt être compté dans la note finale de la course. Les VTC pourraient donc coûter plus à l’avenir. Les représentants de plateformes comme Uber, Heetch ou encore Freenow veulent créer un taux horaire minimum. « Il sera au moins égal au smic horaire brut pour un salarié du privé », a indiqué le patron de l’un de ces plateformes dans des propos repris par Le Parisien.

Mais le taux horaire brut actuellement à hauteur de 11,52 € n’est pas suffisant pour ces professionnels. « Nous ne sommes pas des ouvriers. En tant qu’indépendants, nous devons être assimilés à des cadres », explique Karim Daoud, président de l’association des VTC de France cité par le quotidien. Les chauffeurs souhaitent obtenir un taux horaire à 15 € brut. Mais les négociations s’annoncent difficiles d’autant plus que ces professionnels ont des charges différentes selon le véhicule ou l’assurance utilisés.

Les chauffeurs contraints de refuser des courses

Pour le moment, les chauffeurs VTC ne gagnent rien pendant le « temps d’approche ». Cela n’est pas le cas des taxis. C’est pourquoi les chauffeurs de VTC refusent certaines courses trop contraignantes. En effet, il est parfois plus long d’aller récupérer une personne que de la déposer au lieu souhaité.

En rémunérant convenablement les chauffeurs, par le biais de ce taux horaire, ils pourraient inclure ce « temps d’approche » dans le prix globale de la course. En conséquence, les clients verront probablement une hausse du prix. Même si « tout ne sera probablement pas répercuté sur le consommateur », rassure un dirigeant.

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