Moins de transports en Île-de-France jusqu’en janvier 2022… au moins !
Vous attendez plus longtemps sur le quai vos métros, vos trains ou vos bus en Île-de-France ? C’est normal, et ça risque de durer… Selon nos confrères du Parisien, Île-de-France Mobilités (IDFM) a adapté ses offres de transports à la baisse pour quelques mois.
Baisse de fréquentation des transports en commun
Les automobilistes le savent : depuis la rentrée de septembre, le temps passé dans les bouchons a considérablement augmenté par rapport à l’année dernière. Contrecoup de la crise sanitaire, il y a plus de personnes sur la route, mais moins dans les transports, notamment en Île-de-France. Conséquence : l’offre de trains, de métros et de bus a diminué sur le réseau francilien.
C’est ce qu’a confirmé lundi 11 octobre Île-de-France Mobilités (IDFM), l’établissement public qui organise des transports de la région Île-de-France. « Le taux de fréquentation des transports est encore loin d’être revenu à son niveau de 2019. En fin de semaine dernière, nous étions en moyenne à 76% de la fréquentation d’avant-crise. Nous réajustons, ligne par ligne, au plus près des besoins », peut-on lire dans les colonnes du Parisien.
Moins de trains, de métros et de bus jusqu’en janvier 2022… au moins !
Les métros sont ainsi moins nombreux sur la quasi-totalité des lignes parisiennes : à l’exception des lignes 7, 9 et 13 qui semblent circuler comme avant le début de la crise sanitaire, « en heure de pointe du matin, il faut compter sur 96% du trafic normal pour les lignes 4, 6 ou 8 mais seulement 79% sur la ligne 2 et 76% pour la ligne 12 » précise le Parisien. Réduction aussi du nombre de trains et RER et côté bus, 165 lignes seraient concernées : « le réseau de banlieue est également très touché par les ajustements horaires ».
Selon les prévisions d’IDFM, cette baisse de l’offre est prévue au minimum jusqu’au début 2022 : « la fréquentation devrait revenir à 80% de son niveau ‘normal’ au début 2022 et à 90% à la fin de l’année », souligne le Parisien. Mais il se pourrait bien qu’il faille attendre 2024 pour retrouver le niveau de fréquentation d’avant Covid…