Carburants : pourquoi le bioéthanol séduit de plus en plus

Par Jean-Baptiste Le Roux | Mis à jour le 22/10/2021 à 10:40

Face à la flambée des prix du carburant, les automobilistes français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le bioéthanol, beaucoup moins cher que l’essence ordinaire.

Carburants
Le bioéthanol émet 40% de moins de CO2 que le sans-plomb classique.

Un carburant qui coûte deux fois moins que de l'essence classique

Et si en matière d’automobile, l’avenir portait le mot suivant : bioéthanol ? Face à la flambée des prix des carburants à la pompe, ce mélange d’essence et d’alcool semble apparaître comme une vraie solution pour les automobilistes français. Même si par nature, une voiture roulant à l’essence n’est pas équipée pour rouler avec un tel carburant. Il faut au préalable y faire installer un boîtier de conversion.

Pour une telle opération, il faut compter un peu plus de 1.000 €. Une somme certes, mais qui peut être rentabilisée assez rapidement, surtout en période de pic des tarifs à la pompe. Et cela pour une raison très simple : le bioéthanol ne coûte rien, ou presque. En moyenne, le litre de bioéthanol coûte en station-service la modique somme de 70 centimes d’euro, contre 1,60 € pour le sans-plomb classique.

Un carburant écologique et économique

Vous devez connaître assez bien le prix du plein d’essence de votre voiture. Divisez-le par deux, vous obtenez ce que vous coûtera le bioéthanol à chaque plein. De quoi tenter de nombreux automobilistes français qui semblent de plus en plus nombreux à se ruer dans les garages proposant l’installation de boîtiers de conversion au bioéthanol. Il faut reconnaître qu’actuellement c’est encore la solution la plus économique pour ceux qui sont obligés de prendre leur voiture tous les jours.

L’autre qualité du bioéthanol, ce sont ses vertus écologiques. En effet, ce carburant permet de réduire de 40% les émission de CO2 par rapport à un carburant classique. Pour les automobilistes, cela se traduit notamment par le fait de pouvoir éviter le malus écologique. Il est enfin fabriqué à partir de betterave, de blé, de maïs ou de résidus sucriers produits en France.

 

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