Vacances : comment faire surveiller sa maison gratuitement ?

Par Mustapha Azzouz | Mis à jour le 18/07/2022 à 16:41
Partager

Le départ en vacances approche et vous n’êtes pas tranquille à l’idée de laisser votre maison ou votre appartement sans surveillance ? Les alarmes et systèmes de télésurveillance constituent bien sûr l’option la plus évidente, mais tout le monde ne peut pas s’offrir ces dispositifs de sécurité relativement coûteux. Alors, comment faire pour partir sans crainte ? Rassurez-vous, il existe plusieurs solutions alternatives pour sécuriser votre logement. Et, bonne nouvelle : elles ne vous coûteront (quasiment) rien !

Inviter des amis ou des membres de sa famille

Une nièce, un cousin ou même vos parents ou grands-parents… Qui sait, un membre de votre famille aura peut-être grand plaisir à venir garder votre maison en votre absence. Parmi vos amis, certains pourront aussi possiblement être intéressés. En tout cas, cela ne coûte rien de demander. L’avantage, c’est que vous pouvez confier votre logement les yeux fermés. Car à l’inverse, lorsqu’il s’agit d’inconnus, il peut être difficile d’accorder sa confiance. À vous de juger !

Conclure un arrangement avec le voisin

Votre voisin part en vacances à une période différente de la vôtre ? Chacun votre tour, gardez la maison de l’autre ! Vous vous chargerez alors l’un et l’autre d’arroser les plantes, d’aérer les pièces, de relever le courrier, de nourrir le chat, ou encore de vérifier qu’il n’y a pas de coupure d’électricité.

Bon à savoir : L’astuce pour vérifier les pannes d’électricité importantes

Au retour de vacances, vous pouvez constater qu’il y a eu une coupure d’électricité (votre réveil n’est plus à la bonne heure, par exemple). Mais cette panne a-t-elle duré assez longtemps pour décongeler le contenu de votre congélateur et rendre ainsi les aliments recongelés impropres à la consommation ? Pour en avoir le cœur net, avant de partir, placez une tasse d’eau dans votre congélateur. Une fois l’eau devenue solide, déposer une pièce de monnaie par-dessus. Si, au retour, la pièce n’a pas bougé, cela signifie que rien n’aura eu le temps de décongeler. Mais si elle se trouve au fond de la tasse, vous pouvez tout jeter… 

Et comme votre voisin ne sera jamais bien loin, il pourra surveiller depuis chez lui d’éventuelles allées et venues suspectes autour de chez vous ou dans le voisinage. Le cas échéant, il pourra agir, par exemple, en laissant des lampes allumées le soir pour simuler une présence dans votre habitation.

Procéder à un échange de logement

L’échange de logement est une pratique gagnant-gagnant qui séduit beaucoup. Le principe ? Laisser votre maison à quelqu’un souhaitant découvrir votre région, et inversement. Chacun vit donc dans le logement de l’autre le temps des vacances ou d’un week-end. Plusieurs sites internet se sont spécialisés dans la mise en relation entre particuliers désirant échanger leur maison. C’est, par exemple, le cas d’HomeExchange.

Mais attention, le service est payant : la plateforme demande 149 € par année d’adhésion. Toutefois, si vous ne trouvez pas d’échange la première année, la seconde année vous est offerte. Vous bénéficiez aussi d’avantages fidélité, notamment d’une réduction de 10 % pour chaque renouvellement effectué avant terme.  

Louer son logement

Faire garder sa maison peut aussi rapporter de l’argent. Il vous suffit de la mettre en location le temps des vacances. Oui, c’est possible. Bien sûr, comme pour l’échange de logement, l’idéal pour attirer les candidats est d’habiter dans une zone touristique. Quoique certains recherchent aussi le calme d’une maison à la campagne. Dans tous les cas, vous avez donc des chances de trouver preneur.

Profitez de l’audience des plateformes de mise en relation spécialisées comme Airbnb ou Abritel HomeAway. Le plus ? Elles sécurisent le paiement des loyers et simplifient la résolution des litiges, le cas échéant.

À noter : retenue d’une commission

En contrepartie de leurs services, ces plateformes prélèvent un pourcentage sur les loyers encaissés. Celui-ci est de l’ordre de 3 à 8 %, en fonction des sites.

La location meublée d’une résidence principale peut être faite sans formalités particulières, dans la limite de 120 jours par an. Mais avant de poster votre annonce, mieux vaut vous renseigner auprès de votre mairie. En effet, pour toute location de courte durée, certaines communes imposent d’établir une déclaration de meublé de tourisme. Il vous est alors délivré un numéro d’enregistrement devant figurer sur vos annonces. Respectez bien vos obligations, sans quoi vous risquez une lourde amende.

N’omettez pas non plus de déclarer, chaque année, vos revenus locatifs. En meublé, ceux-ci relèvent de la catégorie « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC).

Signaler son absence aux forces de l’ordre

Pour faire surveiller votre logement gratuitement, vous pouvez aussi faire appel aux forces de l’ordre via l’opération tranquillité vacances. Des patrouilles sont alors organisées pour surveiller les abords de votre domicile et décourager les cambrioleurs. Vous êtes aussi prévenu en cas de constatations suspectes (dégradations, par exemple).

Vous pouvez vous inscrire soit sur place (à la brigade de gendarmerie ou au commissariat de police la/le plus proche, selon votre lieu d’habitation), soit en ligne depuis le téléservice dédié. Aucun justificatif ne vous sera demandé. Dans les deux cas (en ligne ou sur place), l’inscription doit être effectuée, au plus tard :

  • la veille du départ si votre logement se situe en zone gendarmerie ;
  • 3 jours avant le départ si votre logement se situe en zone police.

En cas de modification à apporter à votre demande (changement de dates car vous partez/revenez plus tard ou plus tôt, notamment), il faut nécessairement vous déplacer. Les modifications ne peuvent pas être effectuées en ligne.

Enfin, sachez-le : même si vous êtes locataire, vous pouvez sous-louer ou échanger votre logement pour les vacances. Mais attention, vous devez au préalable obtenir l’accord écrit de votre propriétaire. À défaut, ce dernier est en droit de résilier le bail. Dernier conseil important : que vous soyez propriétaire ou locataire, prévenez votre assureur et vérifiez avec lui votre contrat d’assurance habitation. La garantie responsabilité civile s’applique-t-elle pour vos locataires ou occupants ? À défaut, il est judicieux d’opter pour une extension de garantie.

Article précédent Et si vous passiez Noël au soleil ?
Article suivant JO 2024 : près de la moitié des Parisiens choisiront l'exode estival
Réduisez vos factures grâce à nos conseils voyages
Merci de vous être inscrit à notre newsletter !
En cliquant sur "Recevoir la newsletter", vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentalité
décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.