Kiabi souhaite accélérer la vente de vêtements d’occasion
D’après les informations du magazine LSA, Kiabi s’apprête à généraliser la vente de vêtements d’occasion à l’ensemble de ses magasins.
Kiabi : un bon d’achat pour chaque achat-vente d’occasion
Actuellement déployée dans 40 des magasins Kiabi, d’ici 2023, la vente de vêtements d’occasion devrait être étendue à l’ensemble de ses points de vente, croit savoir le magazine LSA. « Le format est encore à peaufiner, entre corners, portants ou rayons entiers de 250 m2 », précise le journal. Toujours est-il que la volonté de faire de la seconde main une véritable activité est là. Le site de Kiabi est d’ores et déjà doté d’une rubrique « Seconde main », et tous les articles proposés peuvent être livrés dans un point Mondial Relay.
En plus d’un chiffre d’affaires supplémentaire pour Kiabi, la vente de vêtements d’occasion est une manière d’intéresser une nouvelle clientèle à sa propre marque. Sur chaque achat de vêtements d’occasion auprès de Kiabi, le client reçoit un bon d’achat correspondant à 20% du montant dépensé et qui peut être utilisé dans les boutiques Kiabi.
L’achat d’occasion n’est plus tabou
Les vendeurs, eux aussi, reçoivent un tel bon d’achat, en plus du montant de leur vente, lui aussi payé par défaut en bon d’achat. La possibilité de demander le virement de la somme gagnée sur le compte bancaire reste certes, mais on peut imaginer qu’au vu de la faiblesse de la somme en question, cette démarche supplémentaire en découragera plus d’un… Ainsi, que le vendeur vienne dépenser son gain dans un magasin Kiabi ou qu’il laisse cet argent « dormir » sur son compte, dans les deux cas, Kiabi est gagnant.
Si Kiabi étend cette offre d’articles d’occasion, c’est manifestement parce que l’achat de produits d’occasion s’est enfin installé durablement dans les mentalités. Un sondage mené par la marketplace Rakuten en seprembre 2021 nous apprenait ainsi que 41% des jeunes consomment aujourd’hui davantage de produits de seconde main. La plupart déclaraient le faire parce que leur budget était devenu plus contraint.
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