Vers des titres-restaurant indexés sur l’inflation ?
Les députés ont adopté un amendement au projet de loi de finances 2020, qui préconise de faire évoluer le montant des titres-restaurant en fonction de l’inflation.
Une revalorisation du titre-restaurant
Voici pour le principe. Dans le détail, c’est un peu plus complexe, mais l’idée y est. Les députés ont adopté un amendement de la parlementaire (LR) Véronique Louwagie, au projet de loi de finances 2020. Le but de cet amendement est le suivant : faire évoluer l’indice de référence pour la revalorisation de la part patronale sur les titres-restaurant. Une part exonérée de cotisations sociales.
Plus concrètement, la députée LR propose que cette part du montant d’un titre-restaurant, assumée par l’entreprise, suive davantage l’évolution des prix à la consommation, et donc l’inflation. Ce qui pourrait se traduire dans les faits, par une hausse du montant du titre-restaurant. Et même si l’inflation est légère, ce montant ne pourrait que pour l’instant grimper, étant donné que la France n’est pas en déflation.
Un pouvoir d’achat en hausse
Actuellement, cette part patronale est indexée sur la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu. Elle pourrait être à l’avenir indexée sur l’indice des prix à la consommation (IPC). Un vrai changement qui permettrait aux salariés de bénéficier de titres-restaurant correspondant davantage à la réalité des prix sur le terrain. Soit une amélioration concrète de leur pouvoir d’achat !
Rappelons que ce sont les entreprises qui choisissent de proposer, ou non, des titres-restaurant à leurs salariés. Il n’y a aucune obligation légale. Par ailleurs, ce sont elles qui décident également de fixer le montant de ce titre. Côté exonération, celle-ci peut atteindre jusqu’à 5,52 € par ticket. De son côté, le salarié paie de sa poche entre 40 et 50% du titre.
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