Comment la crise sanitaire a affecté les pharmacies

Une année 2021 difficile pour les pharmacies

L’année 2020 passait encore. 2021 semble beaucoup plus compliquée à vivre pour les pharmacies. Ces dernières sont confrontées à d’importantes difficultés financières en raison de la crise sanitaire du Covid-19. Ce qui semble, de prime abord, assez difficile à croire en raison d’un contexte sanitaire délicat. Pourtant la situation des officines est loin d’être similaire à celle du personnel soignant.

L’an dernier, la vente de médicaments remboursés représentait 80% de l’activité des pharmacies. Soit un total de plus de 37 milliards d’euros. Il y a fort à parier que ce montant sera bien inférieur en 2021. Et les raisons sont multiples. Tout d’abord : le télétravail. Avec cette nouvelle pratique, les pharmacies engrangent moins de clients aux heures de pointe.

S'adapter au contexte sanitaire

Par ailleurs, le cadre le plus aseptisé possible, pour lutter contre le virus, a également fait beaucoup de mal aux officines. En travaillant de chez soi, on s’expose moins aux virus habituels. Des virus qui peinent à contaminer la population en raison des gestes barrières. Résultats, moins d’angines, moins de grippes, moins de gastros. Moins de consultations et donc moins de médicaments vendus. L’équation est simple.

Face à ce changement, certaines pharmacies ont réussi à s’organiser en misant sur la vente de masques, sur le dépistage du Covid-19 et sur la campagne de vaccination. D’après le quotidien Le Figaro, un vaccin rapporte 7,90 € à une officine contre 25 € pour un test antigénique. Pour les autres pharmacies, n’ayant pas voulu se diversifier, le contexte reste difficile à assumer.

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