Immobilier et déconfinement : ces villes qui ont la cote
Depuis mai 2020, la cote de certaines villes s'envole. Malgré la crise, la demande est encore assez forte et, selon les endroits, le nombre d'acheteurs est à la hausse.
Hausse de la tension immobilière
Quand les Français vivent une période de crise, la pierre devient une valeur refuge. Ainsi, le confinement et ses conséquences n’échappent pas à la règle. Selon le baromètre mensuel de SeLoger, publié par Capital, pour certaines villes, la demande est importante. Comparé à 2019, la période entre mai et juillet 2020 a connu une hausse de la tension immobilière, dans plus de 30 grandes villes de France.
Les évolutions de tension relevées sont + 214% à Brest, + 150% à Limoges et Angers, + 125% à Rennes, + 123% à Lille, + 107 % à Dijon. Selon SeLoger, « si la plupart des villes les moins tendues ont une croissance de tension généralement douce, on retrouve dans ce classement certaines villes comme Le Mans ou Amiens dont les croissances atteignent les 162% ou 110% » rapporte Capital.
Plus d'acheteurs que de vendeurs
Outre l’évolution de la tension immobilière, c’est la tension elle-même qu’il est intéressant de regarder. Cette dernière s’obtient en divisant le nombre d’acheteurs par le nombre de vendeurs. Quand le chiffre obtenu est supérieur à 1, cela signifie qu’il y a plus d’acheteurs que de vendeurs. Ce qui est le cas pour Lyon avec un ratio qui atteint 2,77. Autant vous dire que les propriétaires sont en position de force lors des négociations.
D’autres villes sont également sous tension : à Boulogne-Billancourt l’on obtient 2,37 acheteurs par annonce 2,12 à Rennes, 1,03 à Orléans,1,76 à Angers, 1,59 à Strasbourg, 1,44 à Lille… À noter que certaines villes ont encore une tension assez douce malgré une forte croissance. C’est le cas par exemple du Mans (0,57).
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