Crédit immobilier : que sont les prêts In Fine et Hypothécaires ?

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 19/02/2024 à 09:21

L'accession à la propriété est de plus en plus compliquée pour de nombreux Français. La faute aux taux d’intérêt qui ont explosé sur fond d’inflation. Le gouvernement, par la voix du ministre de la transition écologique Christophe Béchu, a mis en avant des mesures visant à simplifier le paysage du crédit immobilier. Parmi ces innovations, l'introduction de deux types de prêts, « in fine » et hypothécaire, soulève de nombreuses questions.

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Deux nouveaux types de crédit immobilier ont été mis en avant par Christophe Béchu.

Comment fonctionne le prêt in fine?

Le prêt in fine n'est pas une nouveauté en soi dans l'arsenal financier français, mais il a traditionnellement été cantonné à un public d'investisseurs ou de ménages à patrimoine conséquent. Sa mécanique repose sur un principe simple : pendant la durée du prêt, l'emprunteur s'acquitte uniquement des intérêts, le capital devant être remboursé en une seule fois à l'échéance finale. Cette structure permet de réduire les mensualités, offrant ainsi une certaine souplesse budgétaire. 

Toutefois, cette facilité a un coût, les taux d'intérêt étant généralement supérieurs à ceux des prêts amortissables classiques. De plus, les banques exigent des garanties supplémentaires, comme la souscription d'une assurance vie. Et les emprunteurs doivent être en mesure de garantir le remboursement du capital à la fin du prêt, ce qui n’est pas forcément simple ou possible.

Le prêt hypothécaire, une solution pour les propriétaires

Le prêt hypothécaire, bien que courant dans les pays anglo-saxons, représente une nouveauté dans le paysage financier français envisagée par le gouvernement. Ce type de crédit s'adresse aux ménages déjà propriétaires, leur permettant de mettre en hypothèque un ou plusieurs biens existants comme garantie du nouveau prêt. 

La banque avance alors une somme correspondant à 70% à 80% de la valeur du bien acquis, le reste étant remboursé selon les termes d'un crédit classique. Cette formule présente l'avantage de différer une partie importante du remboursement, offrant ainsi un répit financier aux emprunteurs. En cas de défaillance, la banque peut se prévaloir du droit de vendre le bien hypothéqué pour recouvrer sa créance.

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