Le chèque sur le point de disparaître totalement
En France, le chèque fait de la résistance depuis des années. Pourtant, il est voué à une mort certaine, après avoir connu un passé glorieux !
Le chèque en perte de vitesse en France
Nous assistons à la mort progressive d’un colosse. Depuis plusieurs années, le chèque est en sérieuse perte de vitesse en France, dans la famille des moyens de paiement. Quasiment inexistant au sein de l’Union européenne, le chèque a joué la carte des prolongations dans l’Hexagone, au point qu’en 2019, trois chèques sur quatre émis en Europe l’étaient en France. La même année, en France, il a représenté plus de 1,5 milliard de paiements, et plus de 800 milliards d’euros.
Il n’en demeure pas moins que son utilisation diminue au fil des années, même dans notre pays. Depuis le début des années 2000, son usage diminue de 4% en moyenne par an. Depuis le début des années 2010, cette baisse de l’utilisation du chèque a atteint 10% par an en moyenne, jusqu’à finalement accrocher la barre des 25% l’année dernière.
Un moyen de paiement qui ne séduit plus
Il faut dire qu’il existe plusieurs raisons majeures dans la mort progressive du chèque. Il peine à convaincre les usagers qui ne sont plus que 18% à faire du chèque leur moyen de paiement préféré. Ajoutons à cela que de nombreuses enseignes refusent aujourd’hui de les encaisser, notamment en raison des usages de faux. C’est d’ailleurs une autre raison de son déclin : le chèque est facile à falsifier.
Par ailleurs, dans un univers marqué par l’usage du numérique, le chèque peine de plus en plus à conserver sa place. Il faut également noter que totalement gratuit pour les usagers, le chèque coûte cher aux banques qui doivent assumer la fabrication et la livraison des chéquiers, la collecte, le traitement des montants encaissés etc. Enfin, même les pouvoirs publics n’y croient plus. De quoi signer définitivement l’arrêt de mort du chèque !
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