L’Insee prévoit une baisse du taux de chômage au troisième trimestre 2021
L’Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE) prévoit que le fort rebond de l’emploi salarié en milieu d’année 2021, devrait se traduire par une baisse du taux de chômage de 8% en moyenne au deuxième trimestre 2021 à 7,6% aux troisième et quatrième trimestres 2021.
L’emploi salarié au-dessus de son niveau d’avant crise
« Le rythme des créations ralentirait quelque peu d’ici la fin de l’année, mais au total, environ 500.000 créations nettes d’emplois salariés succéderaient aux quelque 300.000 destructions nettes enregistrées en 2020 », a expliqué l’Insee dans une note de conjoncture. Lors d’une conférence de presse, Julien Pouget, chef du département de la conjoncture, a déclaré que l’Insee s’attendait « à une nette baisse du taux de chômage dès l’automne, dès le troisième trimestre » sur le marché de l’emploi, « car il y a un fort rebond de l’emploi salarié ».
L’Insee prévoit que le taux de chômage s’établira à 7,6% au troisième trimestre 2021, soit à « quasiment un point de moins que deux ans plus tôt », souligne l’Insee. En effet, avant la crise économique dûe à la pandémie de Covid-19, au troisième trimestre 2019, le taux de chômage s’élevait alors à 8,5%. Il s’agit là de prévisions, les résultats définitifs pour le troisième trimestre tomberont le 19 novembre 2021.
La progression de l’emploi portée par le secteur tertiaire marchand
Fortement touché par les restrictions sanitaires, le secteur tertiaire marchand, c’est-à-dire la restauration, les centres de loisir, les commerces, etc., est le secteur où la progression de l’emploi devrait être la plus forte. Bien qu'en hausse, « au second semestre, le rythme de progression sera beaucoup plus modéré » qu’au premier semestre 2021, a expliqué Olivier Simon, chef de la division Synthèse conjoncturelle à l’Insee lors de la conférence de presse.
L’Insee maintient sa prévision de croissance pour 2021 à 6,25%. Selon l’Insee, l’inflation devrait rester « un peu supérieure à 2 % jusqu’en décembre » 2021, notamment à cause de la hausse des prix de l’énergie. Celui-ci ajoute que l’inflation « atteindrait 2,3% en octobre puis refluerait légèrement (2,1% prévu en décembre), sous l’hypothèse conventionnelle d’un prix du pétrole fixé à 75 dollars le baril de Brent et d’une stabilité des autres cours de matières premières ».
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