De nouvelles règles pour intégrer la fonction publique

Par Nicolas Boutin | Mis à jour le 01/04/2021 à 13:46

Emmanuel Macron avait annoncé, en février dernier, une série de mesures pour faciliter l’accès à la fonction publique.

Fonction publique
Le gouvernement a pris plusieurs mesures pour faciliter l’accès à la fonction publique.

Un concours externe pour élèves boursiers

Pour favoriser « l’égalité des chances », le gouvernement instaure de nouvelles mesures afin d’intégrer la fonction publique, publiées au Journal officiel.

Dès la rentrée 2021, et jusqu’en 2024, un concours externe, baptisé « Talents », réservé aux élèves boursiers pour cinq écoles de la haute fonction publique (ENA, INET, ENSP, EHESP et ENAP) va être mis en place à titre d’expérimentation. Les postulants devront avoir suivi, dans les quatre années précédentes, un cycle de formation sélectif de préparation à ces concours dans une classe préparatoire intégrée (CPI) ou dans l’une des futures « prépas talents ».

Les candidats seront ensuite sélectionnés par le même jury que ceux du concours externe classique et passeront les mêmes épreuves. Mais l’accès à ce concours sera limité, les places ne pouvant excéder 15% du total proposé pour les concours externes. D’autres concours vont être davantage ouverts, avec la suppression de la limitation du nombre de candidatures dans la fonction publique d’État.

La fin de la limitation des concours

À l’ENA par exemple, un candidat ne pouvait concourir plus de trois fois à un concours, ni plus de cinq fois à l’ensemble des concours d’entrée de cette école. Dans la fonction publique territoriale, la suppression concerne l’accès au cadre d’emplois des administrateurs territoriaux ainsi qu’à celui des conservateurs territoriaux du patrimoine.

Dans les hôpitaux, l’accès aux corps des directeurs d’hôpital, des établissements sanitaires, social et médico-social, des soins et des attachés d’administration ainsi qu’aux cycles préparatoires aux concours d’accès à ces corps. Pour la magistrature de l’ordre judiciaire, la suppression concerne l’accès à l’École nationale de la magistrature et au cycle préparatoire au deuxième concours, ainsi que les concours complémentaires de recrutement des magistrats judiciaires des premier et second grades.

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