Chômage partiel : le gouvernement va prendre en charge partiellement les congés payés

Par Jean-Baptiste Le Roux | Mis à jour le 30/11/2020 à 14:15

Élisabeth Borne doit préciser lundi 30 novembre les modalités de prise en charge partielle par les pouvoirs publics, des congés payés accumulés par les salariés de l’hôtellerie et de la restauration.

Calendrier congés
Un salarié en chômage partiel cumule 2,5 jours de congés payés chaque mois.

Chômage partiel : les congés payés s'accumulent

Le saviez-vous ? Un salarié en chômage partiel continue d’accumuler des congés payés. C’est d’ailleurs une véritable bombe à retardement qui menace certains secteurs, mis à l’arrêt forcé par la crise sanitaire du Covid-19, les fermetures administratives et les confinements successifs. Parmi les secteurs les plus touchés par cette accumulation de congés payés, figurent l’hôtellerie et la restauration.

Des secteurs déjà fortement fragilisés par les fermetures administratives et la quasi-absence de recettes, qui devraient en théorie devoir payer les congés de leurs salariés. Pour eux, les pouvoirs publics s’apprêtent à prendre en charge, du moins partiellement, le paiement de ces congés payés. D’après le quotidien Les Echos, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, devrait annoncer, lundi 30 novembre, les modalités de cette mesure.

Entre 150 et 300 millions d'euros

Des annonces qui pourraient avoir lieu après la réunion, en fin de journée, entre la ministre du Travail, le ministre délégué aux PME, et les représentants de ces secteurs particulièrement touchés par la crise économique découlant directement de la crise sanitaire qui frappe la France. Ces annonces devraient en théorie permettre à ces secteurs de souffler un peu, tant le montant estimé est énorme.

En effet, un salarié placé en chômage partiel continue d’accumuler 2,5 jours de congés par mois. La quantité de congés payés était déjà impressionnante après le premier confinement. Avec le reconfinement, elle continue d’augmenter. Au total, la facture à régler pour les employeurs s’élèverait à 150 millions d’euros, voire le double, en fonction des estimations. Une facture que le secteur n’a pas les moyens de payer.

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