Boire un coup entre collègues fait partie de leur travail !
La société Verdaka a une proposition aussi étonnante qu'alléchante pour ses employés : quitter le travail plus tôt pour... aller boire une bière entre collègues.
Boire une bière au travail ? C'est possible
15h : vous fermez votre ordinateur, attrapez votre manteau et appelez deux de vos collègues. "On va prendre une bière ?" Ils acquiescent, terminent rapidement ce qu'ils font et vous suivent. Vous passez ensuite une heure ou deux dans un bar, profitant de l'happy hour, à discuter de choses et d'autres. Vous envoyez même une photo de votre sortie sur la messagerie professionnelle de l'entreprise. Enfin, vers 17h, avant de rentrer chez vous, vous payez les consommations... avec de l'argent fourni par votre patron.
Trop beau pour être vrai ? C'est pourtant ainsi que travaillent les employés de Verdaka, entreprise de sécurité informatique. Ils peuvent quitter leur travail dès 15h par groupes de trois pour profiter de l'happy hour d'un bar quelconque, avec une enveloppe de trente dollars. Inutile de prévenir ses supérieurs, il faut simplement envoyer une photo de cette "réunion" sur la messagerie professionnelle, qui dispose d'un canal dédié à cet effet. Le groupe Slack de Verdaka reçoit environ cinq photos par jour, ce qui montre un véritable engouement pour cette pratique étonnante.
Stimuler l'innovation
L'objectif de Filip Kaliszan, PDG de Verdaka, est double. D'une part, il s'agit de stimuler la naissance d'idées innovantes. Selon lui, si trois personnes travaillant ensemble quittent le cadre de leur bureau pour un autre plus informel et échangent, "il y a des chances que vous parliez d’un sujet pertinent ou lié au travail et qui, en fin de compte, nous sera bénéfique." C'est probablement pour cela que les groupes sont limités à trois personnes, pour permettre des échanges constructifs et approfondis.
Il s'agit également de fidéliser les collaborateurs de l'entreprise en leur donnant certains avantages, mais aussi de bâtir de solides synergies dans les équipes. Ainsi, Verdaka avait rapidement mis fin au télétravail après la pandémie, se différenciant en cela de beaucoup d'autres, qui proposent plusieurs jours de télétravail par semaine.
