300 euros de plus par mois pour cette profession en 2022
Et le vainqueur est... la profession de sages-femmes. 300 euros, c'est en moyenne ce que les sages-femmes titulaires de la fonction publique hospitalière mais aussi celles travaillant dans le secteur privé toucheront en plus par mois à compter de 2022. Voici pourquoi, et surtout comment !
Une prime pour les sages-femmes
On le sait, le métier de sage-femme est un métier qui a du mal à recruter. Il y avait donc urgence à le revaloriser, et un des moyens éprouvés de le faire, c'est encore d'augmenter les salaires. Un protocole d'accord signé entre le gouvernement, les employeurs publics et privés, et les syndicats représentatifs des sages-femmes a abouti à ce résultat : + 300 euros nets par mois dès l'an prochain.
Mais pour obtenir cette agumentation, ce n'est pas le salaire lui-même qui est modifié. C'est une prime, créée tout exprès, qui octroie 240 euros de rémunération supplémentaire par mois. Elle est baptisée « prime d'exercice médical », et sera versée à partir de février 2022.
Les sages-femmes en grève le 26 novembre prochain
À cette prime s'ajoute une augmentation des salaires, par le biais d'une simple revalorisation de la grille du métier sous tension. Il faut compter 78 euros en plus par mois en moyenne, plus de 100 pour les plus anciennes dans la profession, ancienneté oblige.
Le total dépasse donc 300 euros, en moyenne, pour toutes les sages-femmes. Toutes ? Non : les sages-femmes travaillant dans la fonction publique territoriale n'auront pas droit à la prime ! Peut-être est-ce parce qu'elles ne sont qu'un petit millier, et que leur pouvoir de mobilisation et donc de pression sur les employeurs sont moindres. Rien ne dit qu'elles ne réagiront pas à cette injustice manifeste.
Sans compter que du côté des syndicats de la profession, même si on salue les primes et augmentations promises pour 2022, le compte n'y est pas. La CFTC, la CGT et l'ONSSF appellent à une nouvelle grève du 26 au 29 novembre pour maintenir la pression sur le gouvernement.