Vous pouvez vous faire rembourser vos vols annulés en cash

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 15/05/2020 à 10:57

Plusieurs associations de consommateurs avaient critiqué les compagnies aériennes pour leur volonté d’imposer des avoirs et des bons aux voyageurs dont le vol a été annulé à cause de la pandémie. Bruxelles a rappelé ces dernières à l’ordre : le remboursement en monnaie sonnante doit être la règle.

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Les compagnies aériennes ne peuvent pas imposer un avoir pour les vols annulés.

Le droit des consommateurs prime

Afin de conserver un peu de trésorerie, le secteur étant à l’arrêt et ayant subi des pertes colossales, certaines compagnies aériennes ont décidé de ne pas rembourser en argent liquide les vols annulés, mais de proposer un avoir pour un vol futur. Une décision qui avait été soutenue par 12 pays européens, dont la France, qui demandaient à la Commission européenne de lever l’obligation de remboursement en cash.

Cette obligation est en effet inscrite dans le droit des consommateurs au niveau européen. C’était d’ailleurs l’argument principal des associations de défense des consommateurs qui critiquaient les compagnies aériennes : imposer un avoir contrevenait au droit européen et était donc illégal. Bruxelles leur a donné raison.

Le remboursement en argent comptant est toujours possible

Tout en invitant les voyageurs lésés à se montrer cléments envers les compagnies et en les encourageant « à opter pour le système de bons pour aider les compagnies aériennes et le secteur des transports », Adina Valean, Commissaire européenne aux Transports, a rappelé mercredi 13 mai 2020 que le droit européen imposait de proposer le remboursement des vols annulés.

C’est donc aux voyageurs de faire leur choix : ils peuvent, et ce quelle que soit la compagnie ou le vol, opter pour un remboursement de la somme directement en argent liquide ou bien opter pour un avoir qu’il sera possible d’échanger pour un autre voyage dans le futur. Mais en aucun cas la compagnie aérienne ne peut imposer cette solution à ses clients : elle contreviendrait au droit européen et risquerait donc des sanctions.

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