Des automobilistes demandent la suppression des dos-d’âne en France

Des procédures pour demander la suppression de ralentisseurs

L’association « Pour une mobilité sereine et durable » en a plein le dos, d’âne. Elle réclame aujourd’hui la suppression de ces ralentisseurs, au nom des automobilistes dont le véhicule aurait été détérioré par ces éléments placés sur les routes, généralement en agglomération, afin de forcer les véhicules à ralentir. En France, on en compte pas moins de 400.000 disséminés un peu partout.

Très concrètement, ils leur reprochent leur danger. Pour les voitures qui peuvent être endommagées en arrivant un peu trop vite sur un ralentisseur. Pour les scooters et autres usagers de deux-roues également. Et enfin pour le bruit généré par le passage de véhicules dessus. L’association a d’ailleurs entamé deux procédures en justice, contre le département du Var, et contre la ville de Toulon.

Des ralentisseurs qui ne sont pas tous aux normes

Dans les faits, elle demande uniquement la suppression des ralentisseurs qui ne sont pas aux normes. La construction d’un dos-d’âne répond en effet à un cahier des charges très précis. Il ne doit pas excéder 11 centimètres de hauteur. Ce qui, aux yeux de « Pour une mobilité sereine et durable », n’est pas toujours le cas. Citée par le quotidien Le Parisien, elle indique avoir mesuré des ralentisseurs de près de 30 centimètres de haut.

De son côté, la Sécurité routière justifie la construction de tels ralentisseurs par le manque d’effectifs et de disponibilité de la police. Quand les forces de l’ordre ne sont pas en mesure de pouvoir effectuer régulièrement des contrôles de vitesse en agglomération, les dos-d’âne sont souvent la seule solution pour limiter la vitesse en agglomération, et forcer les automobilistes à lever le pied.

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