Chômage, retraites, Smic : le calendrier des revalorisations pour 2022
Traditionnellement, les revalorisations ont lieu au 1er janvier de l’année. Mais certaines d’entre elles s’étalent sur l’année, notamment celles indexées sur l’inflation.
Plusieurs revalorisations déjà en vigueur
Depuis le 1er janvier 2022, déjà plusieurs revalorisations sont entrées en vigueur. Le salaire minimum de croissance (Smic) a augmenté de 0,9%, passant de 10,48 € brut de l’heure à 10,57 €. De même pour l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) qui a été revalorisée de 1,1%, et des retraites de base, à l’exception des pensions de base des avocats, augmentées de 1%.
L’allocation journalière versée en cas de congé de proche aidant (AJPA) a évolué en début d’année. Les aidants touchent désormais 58,59 € par jour, contre 52,13 € auparavant pour une personne seule et 48,87 € pour une personne en couple. Si ces revalorisations sont déjà bien entrées en vigueur, d’autres arriveront en cours d’année, dont le taux peut se voir influer par l’inflation.
Des revalorisations influées par l’inflation
Dès le 1er février, le taux de rémunération du Livret A devrait augmenter de 0,80 %. Le futur taux sera officialisé par le gouvernement d’ici février mais devrait être inférieur à l’inflation. Le 1er avril, plusieurs montants évolueront. Pas des moindre, ce sera le cas des prestations familiales, du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adulte handicapé (AAH), l’allocation de solidarité spécifique pour les chômeurs en fin de droit, la prime d’activité ou encore les pensions d’invalidité.
L’allocation-chômage sera revalorisée le 1er juillet, après un taux décidé au mois de juin par le conseil d’administration de l’Unedic. Le 1er octobre, ce sera le tour des aides au logement, avec l’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement familiale (ALF) et l’allocation de logement sociale (ALS). Une évolution indexée sur l’indice de référence des loyers (IRL) du deuxième trimestre de l’année. Enfin, le 1er novembre verra une revalorisation des pensions complémentaires des ex-salariés du privé. Le taux devrait progresser selon l’inflation, même si l’Agirc-Arrco bénéficie d’une manœuvre de 0,5 point.
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