Une plateforme pour signaler les ralentisseurs illégaux

Par Nicolas Boutin | Mis à jour le 01/02/2021 à 09:40

L’association 40 millions d’automobilistes a lancé une plateforme en ligne pour recenser les ralentisseurs et dos d’âne ne répondant pas aux normes.

Ralentisseurs
Un tiers des ralentisseurs installés en France seraient illégaux, selon Auto Plus.

Ralentisseurs en France : des conséquences mécaniques et de santé

Si les ralentisseurs permettent de faire freiner les véhicules, certains dispositifs secouent bien davantage que d’autres lorsque nous leur passons de dessus. Pourtant, ces dos d’âne doivent répondre à certaines règles : ni trop hauts, ni trop abrupts, ni mal signalés. Des infrastructures qui ne sont pas toujours conformes à la loi.

Selon une étude réalisée en 2013 par Auto Plus, un tiers des ralentisseurs installés en France seraient illégaux. Un « fléau » dénoncé plus récemment, le 13 novembre dernier, par la Ligue de Défense des conducteurs, Pour une Mobilité sereine et durable et l’Automobile-club des Avocats. Les conséquences ne sont pas seulement mécaniques. Plusieurs professionnels de la route font état de douleurs dorsales liées en partie à la multiplication de ces ralentisseurs illégaux.

Les installations des ralentisseurs bien encadrées

Un décret publié en 1994 précise les contours de l’installation de ces ralentisseurs. Ils ne doivent pas mesurer plus de 10 centimètres de hauteur, doivent être implantés dans des lieux et sur des routes où passent 3.000 voitures maximum par jour. Ces structures doivent également être visibles de jour comme de nuit, être perpendiculaires à la chaussée et être bien signalées.

L’association de défense des automobilistes propose sur son site un formulaire afin de signaler tout ralentisseur n’obéissant pas aux règles en vigueur. Le dos d’âne incriminé doit faire l’objet d’une photo et de mesures précises à remplir sur une fiche technique fournie sur le site. D’après les données collectées, une carte de France des ralentisseurs illégaux sera réalisée puis adressée aux pouvoirs publics « pour les sensibiliser aux dangers qu’ils représentent en termes de sécurité routière et de santé publique ».

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