SNCF : moins de retards avec le nouvel aiguillage ?

Projet ARGOS : le renouveau des postes d’aiguillage

Le projet ARGOS, né d'un partenariat d'innovation entre la SNCF Réseau et des géants de la technologie tels que Thalès, Alstom et Hitachi Rail, marque le début d'une nouvelle ère dans la gestion des flux ferroviaires. Initié en 2018, ce programme vise à remplacer les postes d'aiguillage traditionnels par des Postes d'Aiguillage Informatisés (PAI), modernisant ainsi l'ensemble du réseau français.

Les nouvelles installations ont la capacité de communiquer en temps réel et d’automatiser les décisions. Résultat : une gestion plus fluide et réactive des mouvements de trains. En ciblant les équipements obsolètes, ARGOS entend améliorer la sécurité ferroviaire et optimiser la régulation du trafic.

Baisse des coûts et plus de ponctualité : tout le monde est gagnant

Le déploiement d'ARGOS représente un atout pour la SNCF, tant sur le plan opérationnel que financier. En effet, la modernisation des postes d'aiguillage devrait entraîner une baisse des coûts d'infrastructure de l'ordre de 15%, grâce notamment à la suppression des relais intermédiaires et à la réduction des infrastructures et câbles au sol. De plus, les délais de mise en service des nouveaux postes seront, passant de trois à deux ans.

Pour les voyageurs, cette transformation se traduira par une amélioration de la qualité du service. La gestion plus efficace des déplacements ferroviaires devrait limiter les retards et offrir une expérience plus agréable et fiable. Et, dans l’idéal, les problèmes d’aiguillage ne seront in fine que de l’histoire ancienne… Mais, confirmée et précisée le 8 février 2024, la modernisation va prendre du temps.

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