Tourisme : plus besoin de vider les bagages aux contrôles ?
Traverser les contrôles de sécurité à l'aéroport ne sera bientôt plus synonyme de stress ni de perte de temps. Les aéroports Paris-Orly et Charles-de-Gaulle, après une phase de test, s'apprêtent à adopter de nouveaux scanners 3D qui remplaceront les actuels qui sont à rayon X.
Bientôt de nouveaux scanners 3D aux aéroports Paris-Orly et Charles-de-Gaulle
Les aéroports de Paris-Orly et Charles-de-Gaulle auront bientôt plusieurs scanners 3D pour remplacer leurs scanners à rayons X pour leur contrôle de sûreté. Ces derniers sont développés par Smiths Detection. Ils sont capables de générer des images haute résolution du contenu des bagages et de faire ainsi la différence entre les différents éléments qui sont présents dans votre bagage cabine.
Concrètement, cela signifie que vous n'aurez plus besoin de sortir vos appareils électroniques, ni vos flacons de liquide de vos sacs. Les deux aéroports français ont commencé les phases de test dès l'année 2022. Les résultats sont plus que probants : quatre terminaux de l'aéroport CDG devraient bientôt en être dotés. Reste à savoir s'ils seront en place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Du côté de nos voisins européens, les aéroports de Teeside (Grande-Bretagne), de Rome (Italie) et de Schiphol les ont aussi adoptés et ont même levé la règle qui limite les contenants liquides à plus de 100 ml.
Un gain de temps considérable pour les voyageurs
Le groupe Aéroports de Paris (ADP), qui réunit Paris-Orly et Charles-de-Gaulle, n'a pas hésité à montrer son enthousiasme. Ces derniers visent à devenir des aéroports intelligents. La promesse de ces nouveaux scanners 3D ? Vous faire gagner jusqu'à 30 % de temps aux voyageurs lors de leur passage contrôle de sûreté.
Bien évidemment, tout cela a un coût (500 000 euros par scanner 3D, contre 50 000 euros pour un scanner à rayons X), et nécessite toute une réorganisation pour les aéroports. La direction générale de l'aviation civile et le groupe ADP sont en cours de discussions pour généraliser son adoption à l'ensemble des terminaux des deux aéroports.
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