Les produits végétaux ne pourront plus s’appeler steak, saucisse ou lardon

Par Perrine de Robien | Mis à jour le 04/07/2022 à 11:01

Publié le 30 juin 2022, un décret précise qu’il « ne sera pas possible d'utiliser la terminologie propre aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n'appartenant pas au règne animal ». L’entrée en vigueur est prévue le 1er octobre 2022 mais il y aura des subtilités.

steak saucisse lardon vegan
Les steaks vegans ne pourront plus s'appeler "steaks".

Fin des « steaks », « lardons » et « saucisses » végans

Saignant, bien cuit, à point, bleu. Jusqu’à une époque pas si lointaine, les steaks désignaient un morceau de viande de bœuf. Pourtant, on trouve désormais des steaks végans, des produits qui correspondent à une nouvelle demande de la part des consommateurs qui souhaitent réduire ou arrêter les produits carnés. Le phénomène concerne aussi les saucisses et les lardons qui, au lieu d’être à base de viande, peuvent être fabriqués avec de la farine de pois chiche, du soja, du tapioca ou encore du konjac.

Défendues par les filières animales, les termes « steak », « lardon » ou encore « saucisse » ne pourront plus être utilisés pour désigner des produits à base de protéines végétale. Selon un décret paru au Journal Officiel jeudi 30 juin 2022 « Il ne sera pas possible d'utiliser la terminologie propre aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n'appartenant pas au règne animal ».

Pourquoi on pourra encore acheter des « steaks », « lardons » et « saucisses » végans

Le texte sonne-t-il le glas des steaks de soja, et autres produits vegans dans les rayons ? Pas tout de suite. En effet, le décret, qui entrera en vigueur le 1er octobre 2022, permet la commercialisation des « denrées fabriquées ou étiquetées » avant cette date jusqu'au 31 décembre 2023 au plus tard. Et après ?

Et bien après, on pourra quand même trouver des produits vegan qui s’appelleront « steak », « saucisse » ou « lardon ». En effet, le décret ne concerne que les produits fabriqués en Europe. Les produits « légalement fabriqués ou commercialisés dans un autre État membre de l'Union européenne ou en Turquie, ou légalement fabriqués dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen, ne sont pas soumis aux exigences du présent décret ». Par ailleurs, certains produits à base de viande et de protéines végétales qui ne dépassent pas la teneur maximale autorisée pourront garder les dénominations issues du code des usages des viandes. Il s’agit donc d’une première étape.

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