Arnaque au dropshipping : attention aux pubs des « influenceurs »

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 11/05/2021 à 16:53

Sur les réseaux sociaux, les influenceurs sont de véritables stars suivies par des millions de personnes, souvent des jeunes et des adolescents. Si certains mettent un point d’honneur à avoir une bonne influence sur ces populations, d’autres ne se privent pas de faire la publicité à des arnaques, par le biais du dropshipping. Les consommateurs, et surtout les parents, doivent donc être vigilants.

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Le dropshipping n'est pas illégal, mais certains produits de basse qualité sont vendus beaucoup plus cher.

Le dropshipping : légal… mais souvent une arnaque

Le dropshipping est une technique de vente qui s’est développée avec Internet dont le principe est simple : un site vend un produit qu’il prétend provenir de son stock, mais ce n’est pas le cas. Via des robots, lorsque la commande est réalisée sur le site de vente, ce dernier commande à son tour sur un autre site et envoie la commande au client. Il n’y a rien d’illégal là-dedans.

Sauf que le dropshipping est souvent utilisé pour faire énormément de marge, sur le dos des consommateurs. En l’occurrence, un produit est parfois vendu des dizaines de fois son prix d’achat… et le consommateur va donc payer beaucoup plus cher quelque chose dont la valeur est relativement basse. Généralement, ce sont des produits chinois issus de marketplaces connues pour des produits de basse qualité.

Les influenceurs font la publicité pour ces sites et produits

Si, encore une fois, le drophispping n’est pas illégal, il peut devenir un problème lorsque les influenceurs font la publicité de certains produits de basse qualité auprès d’un public très influençable comme les jeunes. C’est malheureusement une pratique courante. Parfois, ce sont les influenceurs eux-mêmes qui ouvrent un site de dropshipping.

Le Centre européen des consommateurs France (CEC) lance donc l’alerte, tandis que Bercy s’est déjà saisi de la question. Les consommateurs doivent donc être vigilants sur les réseaux sociaux, notamment en consultant les Conditions Générales de Vente (CGV) qui peuvent donner des indices comme l’adresse de retour du produit ou le délai de livraison (un produit vendu par une entreprise française ou européenne ne met pas plusieurs semaines à être livré, s’il est en stock, par exemple).

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