MyPrice : bientôt un nouveau hard-discount russe en France ?

Par Stéphanie Haerts | Mis à jour le 20/03/2024 à 12:01

Lidl et Aldi ont-ils du souci à se faire avec l'arrivée de MyPrice, une enseigne russe de hard-discount ? Avec des magasins déjà ouverts en Belgique, la marque fait parler d'elle par ses prix bas et sa présentation minimaliste. Mais cette enseigne est-elle sur le point de s'implanter en France ? 

magasin hard-discount MyPrice
Après l'ouverture récente d'un magasin MyPrice en Belgique, MyPrice annonce sur son site sa possible expansion vers la France.

Un concept épuré, des prix bas

MyPrice se distingue par une approche radicale du discount. Dans ses magasins, comme celui de Boussu en Belgique, l'absence de décoration et la présentation sommaire des produits sur des palettes ne découragent pas les chasseurs de bonnes affaires. Les produits frais, eux, sont conservés dans une grande chambre froide accessible aux clients.

Cette simplicité extrême permet à MyPrice de proposer des tarifs attractifs, comme en témoigne le prix de certains produits alimentaires et ménagers, inférieurs à ceux de la concurrence. Par exemple, 1,08 euro les 240 g de saumon en boîte, 4,25 euros le bidon de 5 litres de lessive, peut-on lire sur Ouest France. Mais l'enseigne MyPrice éveille la curiosité et le scepticisme. Derrière ce nouveau nom, se cache Lightkommerz, la même société mère que Mere, une autre enseigne de hard-discount russe. Cette dernière avait tenté sans succès de s'implanter en France en 2022, avant de se retirer suite à la guerre en Ukraine.

Vers une implantation en France

La ressemblance entre les slogans de MyPrice et Mere, ainsi que la présence du russe sur le site web de MyPrice, soulèvent des questions sur les véritables intentions de l'enseigne et sa stratégie pour dissimuler ses origines. L'intérêt de MyPrice pour le marché français ne fait toutefois aucun doute.

Le site de l'enseigne mentionne explicitement un onglet « MyPrice en France », révélant des plans d'expansion basés sur les demandes et besoins des consommateurs français. Cette annonce pourrait marquer le retour du hard-discount pur et dur, un segment laissé vacant par Lidl et Aldi qui ont monté en gamme au fil des années.

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