Les pièces de 1 et 2 centimes d’euro vont-elles finir par disparaître ?
La question peut se poser pour la France. Elle se pose d’ailleurs déjà en Belgique où leur suppression est déjà programmée.
La Belgique met fin à l'usage des pièces rouges
Avec le paiement sans contact, les petites pièces ont peu à peu sombré dans l’oubli. Au point qu’en Belgique, on programme déjà leur fin. Pour nos voisins belges, ces pièces circulent trop mal dans le commerce. Elles sont par ailleurs trop coûteuses à fabriquer. Conséquence de cette réflexion, en Belgique, depuis le 1er décembre, les commerçants sont obligés d’arrondir la note au 0 ou à cinq centimes pour les paiements en espèce.
Cette mesure provient d’un arrêté royal qui vise donc à mettre fin à la circulation des pièces de 1 et 2 centimes d’euro, en vue de leur suppression sur le marché. Cette mesure ne date pourtant pas d’hier. Elle remonte à novembre 2018. L’an dernier, la Belgique n’avait pas eu l’autorisation de frapper ces pièces de 1 et 2 centimes. À l’époque, l’Union européenne avait estimé qu’il y en avait déjà assez en circulation dans le pays. Ce qui avait provoqué une pénurie de ces petites pièces.
Une mesure similaire à l'Italie et la Finlande
D’où la réflexion menée par le gouvernement fédéral belge pour mettre fin à l’usage de ces petites pièces cuivrées. Pour que cette transition se déroule dans les meilleures conditions possibles, le gouvernement fédéral belge a demandé aux particuliers de rapporter ces pièces rouges à la Banque nationale. Bien entendu, les collectionneurs pourront toujours les garder au fond de leur tiroir, mais elles seront désormais inutilisables.
À noter qu’en Finlande et en Italie, les pièces rouges ne sont plus utilisées depuis un moment. Une réflexion que l’on pourrait également mener en France. Dans l’Hexagone, la situation est similaire. De moins en moins de particuliers utilisent ces petites pièces. La faute au paiement sans contact, qui autorise les commerçants à accepter de petits règlements, par carte bancaire.
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