Automobile : le diesel n’attire plus
La vente de véhicules neufs diesel en France a considérablement baissé en l’espace de sept années.
Une perte de 14% de parts de marché en deux ans
Le diesel ne représente plus qu’un tiers des ventes de véhicules neufs en France contre 73% en 2012. Un véritable désamour pour ce type de motorisation qui a perdu 14% de parts de marché en deux ans. Elle s’établit aujourd’hui à 34% des ventes de véhicules neufs et même 22% pour les seules voitures particulières.
Pourtant, le marché des voitures neuves est en forme dans le pays, marqué par une hausse de 1,9% des immatriculations en 2019, selon les chiffres communiqués par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
Un réflexe écologique ?
Alors comment expliquer ce déclin du diesel qui attirait près de trois quarts des Français en 2012 ? Premièrement, la hausse du prix à la pompe et l’alignement progressif sur les prix de l’essence. Autre point, le scandale des moteurs truqués qui a éclaté au grand jour en 2015 et qui a pu déclencher une crise de confiance parmi les automobilistes. Enfin aujourd’hui, les questions écologiques désavantagent les véhicules diesel, notamment à cause des émissions de particules fines et la multiplication des zones à faible émission et à circulation restreinte dans les villes.
Pourtant le diesel bénéficie de quelques arguments. En matière d’écologie, il émet 10% de moins de CO2 que les modèles essence. Les ingénieurs travaillent aujourd’hui à réduire l’émission des particules fines sur les nouveaux moteurs. Les diesels ne dépassent désormais plus le seuil de 95 g/km de CO2 en moyenne, correspondant à la nouvelle norme Euro 6d, entrée en vigueur au 1er janvier. Alors, si le diesel perd de sa splendeur, il n’en reste pas moins qu’il lui reste quelques années devant lui.
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