Alerte bon plan : Noz rachète les stocks de ce supermarché

Par Axelle Ker | Mis à jour le 23/01/2024 à 15:33

L'existence de Toujust, un discounter français, aura été de courte durée... Le destockeur mayennais Noz, réputé pour être toujours aux aguets, s'est empressé de racheter presque l'ensemble des stocks de Toujust, de quoi proposer de très bonnes affaires à ses clients !

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Noz rachète les stocks de Toujust et propose des remises supplémentaires sur ses produits.

Noz rachète les stocks de Toujust : des remises en or à la clef

Le destockeur Noz a annoncé le rachat de l'ensemble des stocks invendus de Toujust, soit environ 500 palettes de marchandises variées. Ces produits vont de l'alimentation aux articles d'hygiène. Toujust souhaitait concurrencer des marques telles que Lidl et Aldi. Pour ce faire, elle proposait des prix ultra-compétitifs, souvent 5 à 10% moins chers que ceux du marché.

La grande nouvelle, c'est que le destockeur Noz a racheté ses stocks à prix réduit et va proposer ces articles avec une remise supplémentaire de 25% ! De quoi ravir les 3,5 millions de clients mensuels de Noz, et en attirer de nouveaux. Plus d'une cinquantaine de magasins du destockeur les proposent déjà, le reste des produits sera réparti dans les rayons de ses 265 boutiques restantes dans les prochains jours.

Toujust : une liquidation judiciaire avant un an d'existence

Lancée en février 2023, l'entreprise Toujust avait pour ambition de révolutionner le secteur de la grande distribution en France en proposant des prix attractifs, en éliminant les intermédiaires et en s'approvisionnant directement à la source. Malgré une stratégie commerciale agressive et la promesse de prix bas, Toujust n'a pas réussi à s'imposer. Pour son PDG, Fabrice Gerber, l'échec de Toujust tient en grande partie à un manque de sérieux dans l'étude de l'offre de reprise proposée par les fournisseurs de l'entreprise, à leurs promesses non tenues, ainsi qu'à celles de ses investisseurs.

Après moins d'un an d'activité, l'enseigne a été contrainte de fermer ses cinq magasins situés à Alès, Rivery, Proville, Lempdes et Monéteau, et de se déclarer en liquidation judiciaire. La concurrence dans le secteur du hard discount est féroce. La société avait besoin de 20 magasins pour atteindre un équilibre financier, mais les investissements nécessaires n'ont pas suivi.

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