Des microplastiques découverts dans des poumons humains

Par Jean-Baptiste Le Roux | Mis à jour le 11/04/2022 à 14:42

C’est une véritable première, et c’est plutôt inquiétant. Pour la première fois, des microplastiques ont été découverts dans des poumons de personnes vivantes. Les poumons ne peuvent pas filtrer les plus petits de ces éléments nocifs pour la santé.

Microplastiques
Les microplastiques retrouvés dans les poumons ont une taille de 0,003 millimètre.

Des microplastiques dans nos poumons !

Ce n’est un secret pour personne. Les microplastiques nous envahissent. Ils sont présents dans l’environnement, et se retrouvent ainsi dans l’alimentation que nous ingérons. Bien évidemment, trop petites pour être détectées à l’œil nu, ces substances nocives pour la santé sont avalées régulièrement par des personnes humaines. Et c’est là que le corps humain intervient.

Pourtant le corps a ses limites, face à ces corps étrangers. Une récente étude de scientifiques britanniques relayée par The Guardian et BFMTV révèle que pour la première fois, des microplastiques ont été découverts dans le sang humain, et dans le fond des poumons de personnes vivantes. Ce qui est logique étant donné que les poumons chargent le sang en oxygène.

D'où viennent ces corps étrangers ?

C’est une véritable première. Et cette découverte est évidemment très inquiétante. Les scientifiques expliquent que sur treize échantillons de tissus pulmonaires prélevés, onze d’entre eux témoignaient de la présence de microplastiques. Deux types de microplastiques ont été particulièrement remarqués : le polypropylène, que l’on retrouve dans les tuyaux et les emballages, ainsi que le PET, que l’on retrouve dans les bouteilles.

L’étude précise que les microplastiques retrouvés dans les poumons avaient une taille de 0,003 millimètre. Les scientifiques affirment avoir été surpris de l’incapacité des poumons à filtrer des éléments de cette taille. Ce qui doit évidemment nous inciter à redoubler de prudence quant à ce que nous ingérons au quotidien. Il est pour l’instant impossible de mesurer l’impact de ces corps étrangers dans nos poumons.

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