Coronavirus : il pourrait se transmettre rien qu'en parlant

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 06/07/2020 à 13:17

Malheureusement, ce n’est pas le résultat d’une petite recherche indépendante qui doit être revue et contrôlée mais la conviction de nombreux scientifiques : ils jugent que le coronavirus responsable du Covid-19 est aéroporté. Et ça change tout… en pire !

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Le coronavirus pourrait finalement être un virus aéroporté.

Le coronavirus : un virus aéroporté ?

Dans une lettre ouverte, qui devrait être signée par 239 médecins et chercheurs de 32 pays différents et qui sera publiée la semaine du 6 juillet 2020 dans le New York Times, le monde de la médecine tire la sonnette d’alarme : le coronavirus Sars-CoV-2 serait aéroporté. De fait, ils réclament à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) une révision complète de ses préconisations sanitaires.

Si le virus est effectivement aéroporté, alors le risque de contamination est bien plus important que ce que l'on suppose aujourd’hui. En particulier, il pourrait se transmettre via les micro-gouttelettes qui ont la capacité de traverser une pièce, et non seulement les grosses gouttelettes dont la projection ne dépasse pas deux mètres. Les espaces clos, notamment, seraient particulièrement à risque.

L’OMS ne croit pas en cette thèse

L’attaque des 239 médecins risque de mettre une nouvelle fois en évidence les problèmes de l’OMS : la thèse du virus aéroporté avait été émise au début de la pandémie, mais n’a pas été confirmée ni a été retenue. L’Organisation mondiale de la Santé juge que le virus ne peut être transmis que par les grosses gouttelettes, et que le Sars-CoV-2 ne répond donc pas à la définition d’un virus aéroporté. C’est cette thèse qui a permis la réouverture des bars et des restaurants, par exemple, mais également des magasins.

Or, les chercheurs jugent que le simple fait de parler peut transmettre le virus. Si tel est le cas, les populations pourraient être à risque de contamination si le port du masque n’est pas rendu totalement obligatoire partout, a minima dans tous les espaces clos.

Et, en parallèle, la pandémie s’accélère : on compte, dans le monde, plus de 11,4 millions de cas confirmés, dont 1,3 million ont été identifiés entre le 29 juin et le 5 juillet 2020.

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