Rentrée 2023 : Les étudiants face à une inflation sans précédent
La rentrée universitaire est un moment attendu par de nombreux étudiants, mais cette année, elle est marquée par une augmentation drastique des coûts, mettant en lumière les défis financiers auxquels sont confrontés les étudiants.
L'inflation principal adversaire du budget étudiant
La rentrée universitaire 2023 s'annonce comme l'une des plus coûteuses de l'histoire. Avec un coût moyen dépassant les 3 000 euros par étudiant, l'inflation est le principal coupable de cette hausse. En effet, la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) a signalé que le coût de la rentrée atteindra en moyenne 3.024,49 euros en septembre 2023 pour un étudiant non boursier, contre 2.889 euros l'année précédente. Cette augmentation de 4,7% par rapport à l'année dernière est principalement due à l'impact de la crise sociale en France.
Les étudiants sont particulièrement touchés par la hausse des frais de vie courante. Les loyers, qui représentent 44,5% des frais de vie courante des étudiants, ont connu une augmentation de 8,95% par rapport à la rentrée précédente. De plus, les frais d'alimentation ont augmenté de plus de 15% en un an, sans compter la restauration universitaire, dont le coût moyen sera de 66 euros à la rentrée.
Des aides étudiantes qui peinent à suivre
Malgré une revalorisation des APL de 1,6% en avril dernier, ces aides semblent insuffisantes face à la hausse des coûts. La Fage souligne que la revalorisation des APL est en deçà de la flambée des loyers. De plus, la Fage est préoccupée par la situation sociale des étudiants qui se détériore rapidement, avec de nombreux étudiants ne pouvant pas bénéficier d'aides directes ou indirectes du fait d'ambiguïtés de leur statut.
Face à cette situation alarmante, des mesures urgentes sont nécessaires. La Fage plaide comme la majorité des syndicats étudiants pour une tarification à 1 euro sur tous les sites de restauration étudiante et pour le gel des loyers des résidences Crous. Elle demande également que la Contribution de vie étudiante et de campus ne soit plus indexée sur l'inflation.
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