Transports en commun : gare à la flambée des prix
Les prix des transports en commun risquent de flamber à cause -entre autres- de l’inflation et de la hausse des tarifs de l’énergie.
Pourquoi les prix des transports en commun risquent-ils d’augmenter ?
Les transports en commun ont beau être vertueux car ils limitent l’empreinte carbone des usagers, ils ont quand même quelques inconvénients. Outre l’affluence et les retards en tout genre, ils reviennent assez chers comparés au vélo ou la marche à pied. Un coût qui risque d’ailleurs d’augmenter.
Entre la baisse de fréquentation lors de la crise sanitaire, la hausse des prix de l’énergie et les investissements pour développer leurs réseaux, les transports en commun vont devoir augmenter leurs tarifs. Une flambée des prix annoncée sur Europe 1 et qui concernera toute la France.
Hausse des prix des transports en commun à Paris, Lyon, Toulouse…
En région parisienne, le passe Navigo risque d’augmenter. En effet, la région Île-de-France doit « trouver 950 millions d’euros pour boucler son budget 2023 », explique Europe 1. Si cette somme était entièrement répercutée sur les usagers, « le prix du passe Navigo passerait de 75 à 100 € par mois ». Même si la région veut éviter cela, le prix du passe Navigo, inchangé depuis 5 ans, risque quand même d’augmenter.
Paris et ses environs ne sont pas les seuls endroits où les prix des transports en commun risquent d’augmenter. C’est aussi le cas à Lyon, qui possède le deuxième réseau de transports de France et dont le budget énergie est passé « de 40 à 50 millions d’euros entre 2021 et 2022 ». « Le sujet existe aussi à Bordeaux, même si aucune décision n’a encore été actée. À Toulouse, les prix ont déjà augmenté au 1er septembre, sans lien avec l’inflation ».
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