Taxis volants à Paris ? C’est pour bientôt !
Fin février 2022, des tests vont être menés en conditions réelles en Île-de-France par des industriels et des institutions pour de futurs taxis volants.
« Le premier vertiport européen »
De nombreux tests de taxis volants en conditions réelles seront menés « fin février, début mars » 2022, selon Edward Arkwright, le n°2 du groupe Aéroport de Paris (ADP). Cette batterie de tests va être conduite sur l’aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, à 35 km au nord-ouest de Paris. Pour Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP, « nous allons faire naître ici le premier vertiport européen ».
Dans un communiqué commun entre la région Île-de-France, le groupe ADP et la RATP, il est expliqué que « cette inauguration donne le coup d’envoi des premières expérimentations en conditions réelles sur les véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical ». Une trentaine d’entreprises participent au projet. C’est le cas de l’entreprise allemande Volocopter qui sera la première à effectuer les tests, mais aussi Thales, Airbus, Lilium, Vertical Aerospace ou encore Ascendance.
Objectif : les Jeux olympiques de 2024
Pour la dirigeante de la RATP, Catherine Guillouard, « il est très important que ces nouveaux véhicules et leur opération soient acceptables par la population ». Ainsi, son entreprise va mettre à disposition son laboratoire analysant les bruits et les vibrations. Pour elle, il faut également que ce moyen de transport soit accessible à tous. Selon la dirigeante de la RATP, il faudrait donc limiter le prix de la course à « deux fois le prix d’un VTC ». Catherine Guillouard espère voir les taxis volants transporter « quelques milliers de passagers tous les jours » d’ici la fin de la décénnie.
Si les vols sont certifiés, les participants aux tests aimeraient pouvoir mettre en place deux lignes expérimentales à l’occasion des Jeux olympiques de 2024. L’une d’entre elles irait de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux à Saint-Cyr, dans les Yvelines et la deuxième ligne serait Roissy-Le Bourget-Paris. Ces deux lignes serviraient de vitrines pour permettre aux entreprises de montrer leur savoir-faire.
À lire aussi Taxi : attention au prix !