Ryanair : vers des prix de plus en plus élevés
Dans un contexte de forte hausse des prix du carburant, la compagnie aérienne irlandaise a annoncé que le prix moyen d’un billet allait passer de 40€ à 50€ « au cours des prochaines années ».
Fin des offres promotionnelles
La hausse des prix des carburants a également un impact sur le secteur aérien. Pour faire voler leurs avions, les compagnies aériennes utilisent du kérosène, dont les prix flambent depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Les compagnies aériennes se voient obligées de rehausser les prix des billets auprès des voyageurs. Invité par la BBC, le patron de Ryanair, Michael O’Leary a annoncé que la compagnie aérienne low-cost n’allait pas échapper à la règle et allait revoir ses tarifs.
Michael O’Leary a donc annoncé un rehaussement du prix moyen des billets proposés par la compagnie aérienne irlandaise. Ce rehaussement sera d’environ 10€ faisant passer le prix moyen d’un billet de 40€ à 50€. « Nos tarifs promotionnels vraiment bon marché - les tarifs à un euro, les tarifs à 0,99€, même les tarifs à 9,99€ - je pense que vous ne verrez pas ces tarifs au cours des prochaines années », a également ajouté Michael O’Leary.
Reprise du trafic aérien
Si en 2020 et 2021, les compagnies aériennes étaient inquiètes sur la reprise du trafic aérien, les voilà rassurées. En effet, entre 2021 et 2022, le trafic aérien a été multiplié par cinq. Malgré la hausse des prix des billets « nous pensons que les gens continueront à voler fréquemment. Mais je pense qu'ils vont devenir beaucoup plus sensibles aux prix », estime Michael O’Leary.
Le patron de Ryanair pense ainsi que les voyageurs privilégieront encore plus les compagnies aériennes low-cost (Ryanair, EasyJet, Wizzair, etc.) pour continuer à voyager à des prix raisonnables. Après une perte nette de 273 millions d’euros au premier trimestre de l’année 2021, Ryanair compte sur 2022 pour rattraper son retard. Au premier trimestre de l’année 2022, la compagnie aérienne irlandaise a trouvé un bénéfice après impôts de 170 millions d’euros.
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