Quelle est la ville la plus agréable sur terre ?
Selon une étude de l’hebdomadaire anglais The Economist, Vienne est la ville du monde où l’on vit le mieux.
Un podium européen
L’étude se base sur plusieurs critères, notamment sur l’état des infrastructures, sur les offres médicales ou éducatives ou encore sur des critères culturels ou environnementaux. D’après l’équipe « Economist Intelligence Unit » de l’hebdomadaire The Economist, c’est la capitale de l’Autriche qui arrive en tête du classement. C’est la troisième fois que Vienne se trouve en haut du podium des villes les plus agréables au monde. La première fois c’était en 2018, puis en 2019. Cette fois-ci, Vienne détrône Auckland qui perd 33 places au classement général en raison des restrictions sanitaires imposées dans la ville néo-zélandaise.
À la deuxième position se trouve une autre capitale européenne. Il s’agit de Copenhague, la capitale du Danemark. En troisième position, encore une ville européenne, Zurich, en Suisse. Viennent ensuite, en quatrième et cinquième position, deux villes canadiennes, Calgary et Vancouver. Dans le top 10, six villes sont européennes, en plus du podium, on compte Genève (6e place), Francfort-sur-le-Main (8e place) et Amsterdam (9e place).
Des villes disparaissent du classement
Pour figurer au classement de la ville la plus agréable au monde de The Economist, il faut être un centre économique et financier ou être demandé par des clients de l’hebdomadaire. Ainsi, si Damas est considérée par le classement comme la ville la moins agréable au monde, il faut prendre en compte que de nombreuses villes ne figurent pas au classement ou ont été supprimées. C’est notamment le cas de Beyrouth, au Liban, qui se reconstruit après l’explosion catastrophique de 2020, ou de Kiev après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Moscou a, quant à elle, reculé de quinze places avec la guerre lancée contre son voisin et se retrouve à la 80e place du classement. « Les villes d'Europe de l'Est ont reculé dans le classement en raison de l'augmentation des risques géopolitiques » et « de la crise du coût de la vie, incluant la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires », explique Upasana Dutt, la responsable de l’étude. La première ville française du classement est Paris, qui arrive en 19e position, soit 23 places de plus qu’au classement 2021.
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